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Lamour du prochain
Le CHRIST a dit : « Aimez-votre prochain comme vous-même ! Et pour répondre à la question : « Qui est le prochain ? », IL a cité aux humains la parabole du bon samaritain.
Le monde des esprits de DIEU nous a donné de cette parabole lexplication suivante :
A cette époque chacun connaissait la riche ville commerçante Samaria. De tout temps elle avait été enviée par tous les pouvoirs avoisinants pour sa richesse mais également à cause de sa situation stratégique, souvent aussi elle avait eu à en souffrir. Les
citoyens de Samaria étaient considérés comme des hommes fiers qui navaient que mépris pour les autres peuples.
Pourtant, dans la parabole que Jésus CHRIST citait, le samaritain était la seule personne charitable envers le blessé, et bien que celui-ci soit un ennemi pour lui. Il laidait et soignait ses blessures, au contraire des deux autres qui lavaient précédé
et pour qui, il est vrai, cétait leur devoir de porter secours au blessé, mais qui pourtant passaient près de lui sans lui prêter attention.
Avec cet exemple Jésus a expliqué aux humains de son temps ce quIL comprenait par amour du prochain : lesprit dentraide ! Et aussi lorsquon ne lattend pas de nous. Et même quand le prochain est un ennemi, car il est quand même un enfant de DIEU comme
tous les autres. Nous devons aider celui qui est en détresse, peu importe quil soit un ami ou un ennemi.
Cependant, hormis les humains, il y a encore dautres êtres sur la terre qui ont besoin daide de toute urgence. Et ils ne sont pas les ennemis, mais les amis des hommes. Pourtant lhumain ne sait quà peine estimer cette amitié. Je parle des nombreux anim
aux malades, faibles et délaissés, et tout particulièrement des nombreux animaux maltraités. Car, hélas !, que devront encore subir ces animaux de la main des hommes avant que ne devienne enfin clair aux humains que les animaux sont eux aussi des enfants d
e DIEU ?
Et particulièrement vous qui vous nommez CHRETIENS, pensez à ce que vous avez fait subir à la nature en général et au monde des animaux en particulier. Est-ce que vous navez toujours pas encore compris queux aussi sont des êtres vivants qui ont été créés
par DIEU, exactement comme vous ? Et qui, exactement comme vous, font leur chemin au travers des différentes vies dans la matière jusqu'à ce que quils deviennent eux aussi des humains et quils remontent au spirituel. Et qui, exactement comme vous, vont redevenir un jour des anges et être
domiciliés dans les sphères des cieux. Y avez-vous déjà pensé une fois, quand vous êtes passé près deux sans faire attention à leur souffrance ? Ou étiez-vous vous-même si cruel que vous avez trouvé normal que les animaux aient à souffrir pour les humains ?...
Comment pouvez-vous être aussi sans gêne de partir en vacances en toute quiétude, en abandonnant vos animaux, et même en les jetant en dehors de votre voiture en marche, ou pire encore ? Et après cela beaucoup dentre vous veulent encore être des chrétiens !
Jésus CHRIST sest occupé de tous les êtres vivants. Déjà lors de sa vie sur terre IL a aidé beaucoup danimaux quIL a guéris et soignés. IL avait toujours du temps pour tous les êtres vivants qui avaient besoin de Lui. Et par amour envers tous IL a souffert
dans la matière, IL a combattu et était vainqueur contre lenfer ; et ainsi IL a libéré le chemin de la lumière, le chemin vers DIEU, le chemin du retour à la maison.
Alors si vous voulez être de vrais chrétiens, pensez à tous les êtres qui ont besoin de votre aide, priez pour eux, et mettez tout en uvre pour eux aussi bien que vous le pouvez, et DIEU vous en sera reconnaissant.
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La réincarnation
Pour les hindous et pour les bouddhistes la réincarnation dun esprit humain dans un nouveau
corps est quelque chose de tout à fait normal. Mais pour la majorité des chrétiens ce phénomène
est très difficile à comprendre et il leur est plus difficile encore daccepter quil puisse en être ainsi.
Quest-ce qui est vraiment juste avec la réincarnation ? Est-il réellement possible quun esprit
humain puisse être incarnè dans un autre corps qui est nouveau pour lui, voir étranger? Si oui,
est-ce que - comme certains le prétendent - lêtre humain pourrait dans une prochaine vie devenir
également un animal? Y a-t-il des règles précisant combien de fois une même personne doit se
réincarner? Nous avons posé ces questions aux esprits de DIEU qui nous ont donné la réponse suivante :
Les êtres humains qui sont sur terre, à part quelques exceptions, sont des esprits séparés de
DIEU qui doivent retourner à la maison céleste en passant par le chemin de la matière.
A chaque naissance dun être humain un esprit est incarné. Ce qui signifie quun esprit déjà adulte
est rapetissé jusquà la taille dun bébé pour être ensuite inséré dans le corps dun nouveau-né.
Au moment où lenfant pousse son premier cri, lesprit est unifié à la matière et lenfant vit. Ce
nest quà partir de ce moment quune nouvelle vie humaine commence. Si donc quelquun essaie
darrêter cette vie par la force, cet acte ne sera jugé spirituellement comme meurtre quà partir de
cet instant prècis. Car avant la naissance, à lintérieur du corps de la mère, les mouvements du
corps de lenfant provenaient des forces et du sang maternels. Ce nétait donc pas encore un être
vivant indépendant.
Pourtant, que chacun soit averti quil ne doit ni avorter ni faire avorter quelquun, car il sagit là dun dérangement des
EVENEMENTS NATURELS VOULUS PAR DIEU.
Ce qui constitue toujours une intervention qui porte atteinte aux LOIS DIVINES, ce qui est sévèrement puni.
Lesprit humain est déjà à un échelon spirituel supérieur à celui dun esprit incarné dans un corps
animal. Donc, un esprit humain ne pourra être réincarné que dans un corps humain, mais jamais
dans un corps animal. Quand un esprit en cours de remontée a terminé sa dernière vie animale, et
sil est prêt pour cela, il sera incarné pour la première fois dans un corps humain. Une telle vie
humaine ne durera pas plus longtemps quil ne faut à lesprit pour adapter sa forme à la forme
humaine et pour capter totalement lamour que lui portent ses proches. Il a besoin maintenant de
cet amour pour pouvoir absorber tout le savoir du monde spirituel, pour lutiliser afin de pouvoir
vivre entièrement sa prochaine vie humaine, en tant quêtre humain dans toute son intégralité. A
partir de là, de vie humaine en vie humaine, lesprit continue et remonte les échelons spirituels. Le
temps passé entre une vie humaine et une autre se compte entre trois cents et cinq cents ans.
Et ainsi, à chaque fois, la prochaine vie sera en fonction du comportement de la personnalité au
cours de sa vie antérieure. En dautres termes :
Celui qui durant sa vie aura accompli les DIX COMMANDEMENTS DE DIEU et qui aime son
prochain comme lui-même en aura également le profit dans sa vie prochaine. Cet être humain
aura - par son comportement agréable à Dieu dans une vie antérieure - mérité sa belle vie
actuelle. Car, en se surmontant et en vivant selon LA VOLONTE DIVINE , il a libéré de
grandes et belles forces spirituelles dont il profite maintenant pleinement, comme beaucoup
dautres esprits qui comme lui sont en cours de remontée spirituelle.
Mais lêtre humain, qui dans sa vie entière na rien voulu savoir de DIEU et qui na eu que des
mauvaises intentions, subira dans sa prochaine vie humaine toutes les souffrances quil a infligées
aux autres ainsi quà lui-même. Cest ce quon appelle dans le monde spirituel un KARMA. Et
suivant la gravité des faits reprochés dans la vie antérieure, il se peut quune vie humaine ne suffise
même pas pour sacquitter de cette dette.
Car il est écrit que toute faute commise dans la matière devra également y
être redressée.
Et si les grandes religions navaient pas omis dapprendre cette vérité à lhumanité, ce
monde serait depuis longtemps un monde meilleur. Beaucoup desprits vivant e ncore
séparés de DIEU pourraient déjà avoir quitté la matière si lourde et avoir rejoint
lempire céleste.
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Tolérance et bonté
« Dans quelle religion, est-on le plus proche de DIEU ? » Cest une question que se posent beaucoup dhumains. Presque tous les dignitaires des diverses communautés religieuses louent leur propre religion comme étant la meilleure. Le monde des esprits de
DIEU nous a donné à ce sujet lexplication suivante :
ETRE PROCHE DE DIEU, on ne peut lêtre quau spirituel, car DIEU est esprit. Et celui qui veut vraiment être proche de DIEU, il le sera aussi. Le principal, cest de sefforcer de faire la VOLONTE DE DIEU, et ainsi se tenir à SES DIX COMMANDEMENTS et aimer
son prochain comme soi-même. Il nest pas important de savoir à quelle communauté religieuse lhumain appartient sil est de bon cur et sefforce de vivre en lhonneur de son créateur.
Lorsquun être humain meurt et que son esprit arrive dans lau-delà, personne alors ne va le questionner sur son appartenance à une religion, mais sur ses bonnes actions et son attitude envers DIEU et SA création. La question sera : « De quelle façon cet
humain a-t-il vécu sa vie ? » et non pas : « Etait-il juif, chrétien, musulman ou même bouddhiste ? » Lesprit est jugé daprès son savoir et ses aptitudes, son échelon spirituel et en conséquence sa situation spirituelle, car DIEU est juste.
Mais celui qui pense quil doit imposer sa foi aux autres parce quelle est lunique vraie croyance et quen cas de besoin il doit même le faire avec violence, celui-là est sur un chemin erroné horrible. La libre volonté des êtres est un cadeau de DIEU et
personne na le droit dimposer aux autres avec violence sa propre volonté, et surtout pas quand il sagit de la foi. Celui qui le fait malgré tout sera puni très sévèrement par DIEU. Car cest une attaque contre la liberté de lesprit qui est inviolable.
Chaque être humain a le droit de faire son chemin vers DIEU à sa façon, avec ou sans appartenance à une religion, cest selon sa libre décision. Mais ce qui est important toujours, cest quil respecte aussi la croyance de ses semblables, comme il voudrait
quon respecte sa propre croyance.
DIEU veut que vous vous comportiez avec tolérance et bonté les uns envers les autres ! Efforcez-vous de comprendre ceux qui pensent et croient autrement que vous et aidez-vous les uns les autres aussi bien que vous pouvez le faire ! Nexigez pas des autres
quils commencent mais donnez-leur le bon exemple ! Ne parlez pas de la bonté mais soyez bons et miséricordieux !
Pensez donc à ce que le fanatisme a déjà provoqué comme malheur dans votre monde humain, et particulièrement en ce qui concerne la foi ! Pensez au passé, au temps des croisades et au supplice par le feu des soi-disant sorcières ! CELA NETAIT PAS LA VOLONTE
DE DIEU ! Aujourdhui votre monde connaît encore beaucoup trop de souffrances à cause de tels fanatiques religieux ! CE NEST PAS DAVANTAGE LA VOLONTE DE DIEU ! Ce ne sont pas les fanatiques qui vont sauver ce monde mais les miséricordieux et les bons.
Si vous, les humains daujourdhui, vous voulez avoir un monde meilleur, alors allez de lavant et soyez des exemples ! Ne jugez pas vos ancêtres, mais apprenez de leurs fautes et faites mieux queux ! Peu importe à quelle religion vous appartenez, soyez
tolérants et bons les uns envers les autres, soyez tout simplement humains ! Et soyez conscients aussi que vous êtes tous des ENFANTS DE DIEU !
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Le spiritisme
Il y a des humains qui croient quils peuvent prendre contact avec leurs défunts, soit directement ou soit par lintermédiaire de médiums humains. Beaucoup veulent aussi tout simplement connaître leur futur en contactant de telles personnes quon nomme « diseurs
de bonne aventure » ou « voyants ».
Sur ce thème, le monde des esprits de DIEU nous a donné lexplication suivante :
Il existe deux sortes de spiritisme : dun côté le contact avec le monde des esprits de DIEU, de lautre côté le contact avec le monde des bas-esprits.
Le monde des esprits de DIEU a été envoyé par DIEU aux humains pour les instruire sur tout ce qui vaut la peine dêtre connu, et avant tout sur les rapports entre len deça et lau-delà. Par contre le monde des bas-esprits se trouve en dehors de lordre de
DIEU et le contact avec lui est un danger pour lhumanité. DIEU la défendu aux humains.
Bien que le contact avec les esprits de lau-delà soit ouvert aux humains, il est cependant soumis à des lois extrêmement sévères :
Questionner les défunts est insensé, car les esprits des humains décédés sont soumis aux lois du monde spirituel. Il leur est complètement impossible de répondre aux questions des membres de leur famille et de leurs amis encore vivants dans la matière. Ce
sont donc des bas-esprits qui se manifestent lors de tels interrogatoires et qui veulent nuire aux humains. Et cela ne correspond pas à la VOLONTE DE DIEU.
La divination est insensée et défendue par DIEU ! Elle est insensée pour la simple raison que cest complètement impossible de vouloir prédire des évènements qui ne dépendent que de la libre volonté de la personnalité concernée. La divination est défendue
parce quelle vient des bas-esprits et quen chaque circonstance elle nuit à lhumain. Dun côté elle le dévie de sa vraie vie quil doit vivre tout naturellement et sans être importuné, de lautre côté elle lui nuit également corporellement, de même que
toutes les formes de contact avec les bas-sprits.
Le bas spiritisme nuit toujours à lhumain. Car les bas-esprits prennent aux humains les forces dont ils ont besoin pour faire de telles manifestations par lintermédiaire de leurs médiums. Bien que ce soient les médiums qui fournissent la majeure partie
des forces qui permettent de telles séances de bas-spiritisme, les bas esprits en « soutirent » encore à tous les autres participants. A la longue cela se remarque par une faiblesse corporelle ainsi quune grande fatigue. Ce nest pas étonnant que la plupart
des ces bas-médiums font cela, dans le meilleur des cas, une seule fois tous les quinze jours. Ce nest pas étonnant non plus que beaucoup parmi eux préfèrent les grandes réunions de masse, car dautant plus il y a dhumains qui sintéressent à leurs
agissements et dautant plus les esprits bas et méchants peuvent alors prendre leurs forces.
Prendre contact avec les esprits nest pas un jeu ! Faire bouger des tables, sautiller des verres, tirer les cartes et lire dans les marcs de café, tout cela appartient à la sphère de contact avec les bas-esprits, et les participants actifs tout comme les
participants extérieurs passifs donnent leurs forces. Et cest également le cas lorsquon regarde des choses pareilles à la télévision ! Car celui qui sintéresse aux agissements des bas-esprits sattire ces esprits ! Et celui qui sest mis une fois dans
les griffes du mauvais peut seulement sen sortir sil demande vraiment le pardon et laide de DIEU du plus profond de son cur. Alors les anges de DIEU viennent et laident à sen sortir. Mais assurément il lui faudra sefforcer de ne pas rechuter, mais au
contraire saméliorer et respecter de nouveau les DIX COMMANDEMENTS DE DIEU.
Par contre, le bon spiritisme est voulu par DIEU et est ouvert aux humains qui sintéressent vraiment à la pure vérité. Il sert toujours lunique but qui est le rapprochement de lhumain avec DIEU.
Certes les lois qui gouvernent le contact avec le monde des esprits de DIEU sont sévères, pour assurer la sécurité des médiums humains et de tous ceux qui sintéressent aux instructions du monde des esprits de DIEU :
-
Avec le monde des esprits de DIEU, ce nest pas lhumain qui décide ce qui doit arriver mais le monde des esprits de DIEU. Et les esprits de DIEU lassument continuellement selon le devoir quils ont reçu de DIEU.
-
Les humains doivent contrôler les esprits, mais pour cela ils doivent dabord lapprendre. Pour cette raison nous recommandons, à chacun qui recherche vraiment la vérité et qui veut prendre contact avec le monde des esprits de DIEU, de ne pas le faire sans
laide dun médium expérimenté. Nous, les esprits de DIEU, nous sommes toujours prêts à répondre à déventuelles questions.
Les médiums portent une grande responsabilité.
Ils ont reçu de DIEU leur don de médiumnité pour aider leurs semblables à monter spirituellement plus rapidement et ainsi à retourner plus vite « chez eux » dans le royaume des cieux.
Pourtant celui qui abuse de son don et qui utilise la médiumnité pour le mal, pour la gloire de lhumain au lieu de la gloire de DIEU, qui veut en tirer un profit matériel ou qui force même dautres humains à utiliser leur médiumnité à des fins négatives,
celui-là est averti, la punition de DIEU le frappera terriblement. Avec de tels humains DIEU est impitoyable, car ils nont pas seulement détourné dautres êtres du chemin de la vérité, mais ils les ont - en pleine connaissance - attirés vers le précipice.
Et DIEU est juste !
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Lhumilité
Quest-ce que lhumilité ? A cette question le monde des esprits de DIEU nous a donné la réponse suivante :
Lhumilité commence quand la création reconnaît son CREATEUR comme tel et Lui en est reconnaissant.
Mais lhumilité signifie aussi quon est conscient que pour DIEU tous SES ENFANTS sont égaux, car IL les aime tous de la même façon. Il est donc tout áe; fait normal que celui qui est humble devant DIEU reconnaisse toute LA CREATION comme étant aussi UN ENFANT
DE DIEU, et quil soit reconnaissant envers DIEU quelle existe.
Celui qui est humble sait que toute force et toute vie appartiennent áe; DIEU.
Celui qui est humble ne juge ni DIEU ni SES CREATURES, car pour juger il lui manque la sagesse et le savoir nécessaire.
Celui qui est humble sait que le véritable savoir est LE SAVOIR DE DIEU.
Etre humble ne veut pas dire ramper devant les autres et navoir pas destime pour soi-même, mais au contraire estimer et aimer sa propre personnalité tout autant que celles de tous les autres. On définit ainsi la loi de lhumilité :
-
Aime et honore DIEU, TON CREATEUR !
-
Aime et honore tout autant SA CREATION !
-
Aime et honore TON PROCHAIN COMME TOI-MÊME !
-
Remercie DIEU, TON CREATEUR, pour TOI et pour TOUS LES ENFANTS DE DIEU !
-
Reconnais que LA SAGESSE DE DIEU est AMOUR et honore LA LOI que DIEU a édictée pour ta sécurité : que le CHRIST rée;gne en ROI et SEIGNEUR sur TOUTE LA CREATION !
Par conséquent vous, les humains, vous ne devez porter daccusations ni envers DIEU ni envers ses créatures mais vous devez accepter votre vie avec humilité. Et si vous êtes en détresse ou que vous ayez des soucis, et si alors quelquun souhaite vous aider,
acceptez son aide car cest aussi de lhumilité. DIEU peut vous faire parvenir SON AIDE de différentes maniée;res et façons, vous devez seulement la reconnaître et laccepter comme telle. Remerciez-en DIEU et noubliez pas de remercier aussi votre prochain
pour son amour envers vous ! Cest la vraie humilité devant DIEU et SA CREATION !
Ne cachez pas votre lumiée;re sous le boisseau, mais mettez vos capacités ainsi que votre savoir dans LA VOLONTE DE DIEU, car cest DIEU qui vous a fait cadeau de toutes les capacités que vous possédez pour que vous les utilisiez en SON HONNEUR et pour le bien de tous.
Ne faites pas áe; votre prochain des sermons sur lhumilité mais soyez un exemple vivant en la pratiquant ! Car ce nest pas celui qui parle constamment de lhumilité qui est en vérité humble, mais celui qui sefforce de vivre sa vie en lhonneur de DIEU !
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Jésus CHRIST
le ROI ET SEIGNEUR
DE LA CREATION
Le monde des esprits de DIEU nous a demandé de publier le récit suivant :
Cest quand CHRISTUS le fils de DIEU naquit, quand LE PERE lui insuffla la vie, que la CREATION DE DIEU commença à vivre. Car CHRISTUS est le POINT DE DEPART de la création à laquelle DIEU donna le nom de « ciel ».
CHRISTUS grandit. DIEU enseigna à SON FILS - LUNIQUE FILS ENGENDRE PAR LUI - tout ce dont Il aurait besoin plus tard pour mener à bien son devoir. DIEU éprouva CHRISTUS afin de sassurer quIl pourrait vraiment porter la responsabilité de ce devoir. Et
CHRISTUS réussit toutes ces épreuves et ainsi Il atteignit la perfection. Alors DIEU chargea SON FILS de créer des êtres vivants, lesquels devaient avoir la faculté de vivre en couple et de se multiplier. Et CHRISTUS fit ce que DIEU Lui avait demandé. Il créa
les corps spirituels des six archanges, les faisant aller ensemble par deux, un être masculin avec un être féminin. Et DIEU leur donna létincelle de vie afin quils puissent être indépendants. De même CHRISTUS créa les corps spirituels des six premiers
souverains des animaux et ceux des six premiers souverains des plantes, de même aussi Il créa ceux-ci par couple. Et DIEU donna à chacun son étincelle de vie afin quils puissent tous vivre libres. Et ces êtres vivants célestes se multiplièrent, égayant et
embellissant le ciel. Et DIEU et CHRISTUS sen réjouirent beaucoup.
DIEU voulut récompenser CHRISTUS pour Son bon travail, IL fit organiser une grande fête en lhonneur de SON FILS BIEN-AIME. Tous les êtres vivants du ciel sen réjouirent car tous y furent invités. Ils dansérent et chantérent, remerciant DIEU pour leur
bien-aimé frére CHRISTUS. Lorsque la force fut à son apogée et que la fête arriva à son point culminant, alors LA VOIX DE DIEU communiqua ceci à tous les êtres du ciel :
« Dés maintenant CHRISTUS est votre SEIGNEUR ET ROI à tous, car Il a fait ses preuves en toutes choses et MA DONNE PLEINE SATISFACTION ! Vous devez par conséquent LUI rendre hommage et LE louer pour tout le bien quIL vous a fait et quIL va encore vous
faire à lavenir. Vous devez LUI être soumis en tout, car Il est Votre ROI et JE Lai ordonné dans ce but. IL est en tout mon Unique Représentant et IL remplit en tout MA VOLONTE ! Pourtant entre nous deux il y a une différence qui restera toujours, cest que
JE SUIS LE SEUL SEIGNEUR DE LA VIE !
Celui à qui JE donne la vie vivra et deviendra parfait sil accomplit MA VOLONTE. Maintenant allez ! Et réjouissez-vous de votre vie et rendez hommage à votre ROI et SEIGNEUR CHRISTUS ! »
Alors un ouragan de jubilation éclata car personne naurait pu imaginer un meilleur et plus aimable Roi que CHRISTUS, et tous se réjouirent de la sage décision de DIEU et ils LE louérent également pour cela.
Lun dentre eux se faisait particuliérement remarquer par sa joyeuse exubérance. Cétait Lucifer, le premier archange masculin. Il était le plus beau et le plus rayonnant des êtres aprés CHRISTUS. Avec Maria, sa partenaire, qui nétait pas moins rayonnante
et belle que lui, il courait vers CHRISTUS. Pour exprimer sa grande joie, Lucifer dansa pour CHRISTUS. Maria aussi se réjouissait énormément et sa belle silhouette illuminée complétait celle de son époux dans la danse. Lorsquils eurent achevé de danser,
Lucifer - des larmes de joie dans les yeux - embrassa CHRISTUS, puis il recula dun pas et fit une profonde révérence devant son Roi et, plein de respect, lui rendit hommage. Maria fit de même. CHRISTUS alla vers eux, les serra dans ses bras puis Il leur
montra une immense région du ciel merveilleusement belle et lumineuse et dit : « Cest lempire de la lumiére, dés maintenant vous êtes son souverain et sa souveraine. Soyez de bons souverains pour les êtres de la lumiére ! Je le veux ainsi car cest ainsi
la volonté de DIEU ! » Il les revêtit de magnifiques vêtements de pure lumiére et Il leur posa sur la tête une couronne rayonnante. Puis CHRISTUS embrassa encore une fois affectueusement les deux archanges et Il les congédia vers la sphére de leur nouvelle mission.
Les deux personnalités suivantes qui voulaient rendre hommage à CHRISTUS LE ROI étaient Michael et Yolande, le deuxiéme couple darchanges. Tous deux sont grands et robustes et leur peau est de couleur rouge lumineux. Profondément ému, Michael se présenta
devant son Roi et frére, fit une profonde révérence, Lui présenta ses hommages et lassura de sa fidélité éternelle. Son épouse Yolanda fit de même. « Dispose sur moi et les miens, comme LE PERE a disposé sur Toi ! » dit Michael pour finir. « Je le ferai »
répondit CHRISTUS. Il alla vers Michael et lembrassa trés affectueusement et fit de même pour sa partenaire, puis Il les prit tous deux par la main et leur montra une région immense et merveilleusement belle, pleine de montagnes et de lacs qui rayonnaient
dans une lueur rouge, en disant : « Cest lempire de lordre, je vous le transmets pour que vous puissiez y régner comme souverain et souveraine des êtres de lordre ! » Alors CHRISTUS revêtit aussi ces deux archanges de magnifiques vêtements de pure
lumiére, de couleur rouge feu, et posa également sur la tête de chacun une couronne rayonnante. Et aprés avoir embrassé trés affectueusement Michael et Yolanda, CHRISTUS les congédia vers la sphére de leur nouvelle mission.
Ce fut alors le tour du dernier couple darchanges. Gabriel et Rafael sont deux êtres merveilleusement beaux et délicats, à la peau dun noir lumineux. Gabriel est un être masculin, Rafael un être féminin. Une joie indicible illuminant ses yeux, Gabriel
accompagné de son épouse Rafael, alla vers CHRISTUS et ils lembrassérent affectueusement. Puis tous deux reculérent dun pas et firent une profonde révérence devant leur Roi et Seigneur. Pour exprimer leur joie et leurs remerciements, ils chantérent ensemble
en lhonneur de DIEU et de CHRISTUS. Lorsque le chant prit fin, CHRISTUS alla vers eux, les embrassa affectueusement puis leur montra une région immense et merveilleuse pleine de forêts, de lacs et de mers qui rayonnaient en changeant de couleurs, du bleu
pâle au vert. Il leur dit : « Cest lempire de lamour qui est sagesse. Dés maintenant vous devez y régner comme souverain et souveraine des êtres de lamour qui est sagesse. Soyez toujours pleins damour mais cependant sévéres et justes en même temps,
ainsi vous accomplirez toujours LA VOLONTE DE DIEU. Et LA VOLONTE DE DIEU est aussi Ma VOLONTE ! » Alors Il revêtit de même ce couple darchanges de magnifiques vêtements de pure lumiére et Il posa à chacun une couronne rayonnante sur la tête. Ils sembrassérent
tous les trois trés affectueusement et ensuite Gabriel et Rafael allérent dans leur nouvel empire.
Aprés les archanges, suivirent les trois premiers couples de souverains des animaux, puis les trois premiers couples de souverains des plantes à qui on désigna aussi leurs sphéres de régne. Et les souverains du ciel attribuérent à chacun de leurs subordonnés
leurs sphéres de devoir respectives.
Depuis lors, cest ainsi que les esprits du ciel vivent en lhonneur de DIEU, dans une joie indicible, et CHRISTUS est notre ROI ET SEIGNEUR à tous !
CHRISTUS le ROI rendait régulièrement visite aux souverains célestes que DIEU lui avait soumis, pour sinformer sils faisaient bien correctement leur devoir de souverain. Et à chaque fois, IL était très heureux et satisfait deux. Et à chaque fois, IL les
récompensait abondamment en leur offrant de fabuleux bijoux, comme seul le ciel les connaît. Ces bijoux faits de cristaux vivants leur étaient une aide supplémentaire dans lexercice de leur activité voulue par DIEU. CHRISTUS invitait aussi souvent les souverains
célestes dans son magnifique palais. Ensemble, ils célébraient de splendides fêtes en lhonneur de DIEU et de la création.
Pourtant, CHRISTUS ne se préoccupait pas seulement des souverains, non, IL se donnait de la peine pour chacune des créature divines, et IL le faisait avec tout son amour. Hélas ! CHRISTUS, en tant que personnalité, ne peut pas être chez tous et chacun en
même temps, cest pourquoi IL a décidé que chaque être qui le désire céleste aurait le droit de solliciter une audience auprès de LUI. Et tous les habitants du ciel en profitent régulièrement. Et si le ciel organise des fêtes, alors LE ROI rend visite à tous
et à chacun à tour de rôle, afin de glorifier DIEU et SA création avec tous et en tous lieux.
Pour CHRISTUS, comme pour DIEU, tous les êtres sont égaux. Et la justice de CHRISTUS est la même que la justice de DIEU, car CHRISTUS se conforme absolument en tout à LA LOI DE DIEU. Et IL demande la même chose aussi à tous les habitants célestes, de même
que DIEU lexige deux. Et les anges aussi bien que les animaux, plantes et minéraux spirituels, ainsi dailleurs que les esprits de la nature, tous font de leur mieux pour accomplir LES LOIS DE DIEU.
Ainsi le ciel se développait et prospérait somptueusement, et toutes les créatures étaient DES ENFANTS DE DIEU qui ne causaient que joie à DIEU. ET LE PERE LES BENISSAIT TOUS EN SON AMOUR INFINI. IL les laissa devenir encore plus beaux et plus rayonnants
pour que leur vie soit encore une plus grande joie pour eux et pour LUI.
Cette joie et ce bonheur se prolongèrent infiniment longtemps. Personne naurait pensé alors que cela pourrait aller une fois autrement. Et pourtant le malheur arriva :
Les forces avaient changé, comme cela arrivait souvent, et comme à chaque fois les êtres sen trouvaient fortifiés et plus riches en connaissance quavant. Le souverain de la lumière pensait quil est merveilleux, il contemplait tout son être et, avec sa
silhouette de lumière, il se trouvait vraiment merveilleusement beau. Il commença à ruminer sur ce thème, y aurait-il un autre être au ciel qui pourrait véritablement rivaliser avec sa beauté. Lucifer arriva à la conclusion quil était le plus beau de toute
la création. Et cette pensée quil avait pour CHRISTUS, il la repoussa rapidement. Lucifer ruminait encore et il arriva à la prochaine conclusion, quau ciel il nétait pas seulement le plus beau mais aussi le plus intelligent, et de toute façon le meilleur
en tout. Il ne voulait pas penser à CHRISTUS. Assurément, il ne pouvait pas complètement léviter, car Lucifer était un des amis les plus proches de CHRISTUS et tout ce quil possédait lui avait été donné par CHRISTUS. Lunique exception était son étincelle
de vie quil avait reçue de DIEU, comme chaque créature. Ainsi, Lucifer se mentait à lui-même en toute connaissance de cause; il décida que lui, Lucifer, avait le droit de remplacer CHRISTUS comme ROI ET SEIGNEUR DE LA CRATION, et quen fin de compte
il était de toute façon meilleur que CHRISTUS. Que CHRISTUS ait été nommé ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION par DIEU, évidemment cela le dérangeait bien un peu, mais il pensait quil pourrait persuader DIEU que lui-même est le meilleur. Son orgueil navait plus de limites.
Pourtant, CHRISTUS connaissait les pensées de Lucifer, et pour la première fois de sa vie IL devenait triste, car IL aimait et aime beaucoup Lucifer. CHRISTUS était prêt à lui pardonner, pourvu quil reconnaisse sa faute et veuille bien redevenir humble devant
LA LOI DE DIEU. Car CHRISTUS EST NOTRE ROI JUSTE ET BON A TOUS !
Cest pourquoi CHRISTUS LE ROI alla chez Lucifer pour lui rendre visite. IL espérait quIL pourrait par son bon exemple aider le souverain de la lumière à se débarrasser de ses fausses pensées. Et, si cétait nécessaire, CHRISTUS voulait parler sérieusement avec Lucifer.
Pourtant, il narriva pas jusque là. Car, lorsque les serviteurs de Lucifer constatèrent que LE ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION voulait rendre visite à leur souverain, ils le signalèrent à Lucifer, celui-ci se fâcha et leur ordonna daller à la rencontre de
CHRISTUS pour lempêcher de faire une telle visite. Lucifer faisait communiquer à CHRISTUS quil est très occupé et que pour cette raison il ne peut pas recevoir son ROI, que CHRISTUS revienne donc une autre fois. Lorsque LE ROI entendait de la bouche des
serviteurs de Lucifer comment le souverain de la lumière le traitait, IL en était très affligé et pour la première fois de sa vie IL pleura de douleur. Car CHRISTUS LE ROI aime tous SES sujets, cest pourquoi IL est étroitement uni à chacun par le cur. Et
Lucifer était comme un frère pour LUI. Cependant, après quil ait demandé intérieurement aide et soutien au PERE, LE ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION leva son visage rayonnant et dit à voix haute et compréhensible pour tous : « Qui ou quoi peut être plus
important quune visite du ROI DE LA CREATION mis en place par DIEU ? Demandez à votre seigneur et souverain de préparer immédiatement tout pour ma réception, car MOI, LE ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION, je viens lui rendre visite ! ». Et les serviteurs de
Lucifer sexcusaient encore une fois pour le comportement de leur souverain et ils couraient vers le palais du souverain de la lumière pour lui communiquer ce que LE ROI leur avait transmis.
Il ne restait à Lucifer rien dautre à faire que dobéir à lordre de CHRISTUS, car cétait un ordre. Pourtant, il écumait de rage, et ses serviteurs tout comme les membres de sa famille ressentaient sa mauvaise humeur : « Quest-ce quil simagine LUI ? Que
veut dire ici LE ROI ET LE SEIGNEUR DE LA CREATION ? IL na quà seulement attendre encore le va-et-vient des forces, et alors je serai ici le SEIGNEUR DES CIEUX ! » Son épouse Maria était scandalisée : « As-tu tout ton bon sens ? Quest-ce qui tarrive,
tu nes pourtant seulement que le souverain de la lumière et moi ta souveraine, alors que CHRISTUS est LE ROI ET LE SEIGNEUR DE LA CREATION mis en place par DIEU ! Et tu le sais très bien ! Et tu sais de même aussi que cest CHRISTUS qui nous a placés tous
les deux comme souverains de la lumière. Sil-te-plaît, arrête toi avec ce non-sens et comporte toi enfin de nouveau avec civilité envers les personnalités qui sont ici dans la maison ! Cela nous suffit maintenant ! » Après ces mots de Maria, Lucifer ne
dit plus rien jusqu'à larrivée du ROI.
Lucifer reçut CHRISTUS avec tous les honneurs qui lui sont dûs et le ROI espérait que Lucifer serait maintenant de nouveau raisonnable et quil abandonnerait ses fausses pensées. Alors, IL le questionna gentiment sur son bien-être et celui de sa famille. Cependant
la réponse de Lucifer fut extrêmement impolie : « Moi, je vais mal, si tu veux le savoir exactement. Cest pourquoi je végète seulement ainsi. Car rien de ce que je fais ne paraît te plaire. Je travaille et je travaille pour TE plaire et plaire à
DIEU , et tous les remerciements que je reçois pour cela, cest que tu viens ici pour mempêcher de travailler. Et comme jétais assez sage de TE le faire dire, ce serait mieux que TU reviennes une autre fois et que TU ne me déranges pas maintenant dans mon
travail. Javais pensé que TU respecterais au moins mon sage souhait. Au lieu de cela, TU me donnes des ordres, comme si jétais moins quun de TES SERVITEURS. Et TU as encore laudace de me questionner sur mon bien-être ! Dis-moi, une fois, de quoi te
mêles-tu ainsi ? » CHRISTUS avait tout écouté, IL resta un moment tranquille, puis IL leva la tête. Quand LE ROI parla, SES YEUX rayonnaient et lançaient des éclairs semblables à du feu incandescent : « Lucifer, jai vu tes pensées et je connais tes sentiments,
cela tu devrais le savoir en vérité, car tu es un enfant de DIEU, comme JE le suis aussi. Arrête de te bercer dillusions. Si ton opinion est que tu es mieux que MOI en toutes choses, JE ne peux et ne veux pas tempêcher de demander au PERE MA FONCTION
comme ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION. Si le PERE décide que tu es le meilleur ROI, alors quil en soit ainsi ; mais sIL décide que tu ne les pas, mais que cest MOI, alors quil en soit également aussi ainsi. Pourtant, sois conscient que jusque là ce
sera MOI qui décide ce qui dans la création est bon et juste et ce qui ne lest pas. Car, cest ainsi la VOLONTE DE DIEU, et quil en soit ainsi ! » La conversation sacheva par ces mots et LE ROI se prépara à partir.
Alors que CHRISTUS LE ROI venait de quitter le furieux Lucifer et quIL sapprêtait à monter dans son carrosse de cristal doré pour retourner à la maison, IL entendit quelquun derrière LUI qui lappelait par SON NOM. Cétait Maria, lépouse de Lucifer et la
souveraine de la lumière. Des larmes de tristesse et de douleur coulaient sur son visage rayonnant quand elle demanda laide de CHRISTUS LE ROI pour ne pas devenir comme son époux. CHRISTUS bénit Maria avec la force que DIEU LUI avait donnée et ainsi IL
protégea la souveraine de la lumière contre les tentations de Lucifer. Maria remercia DIEU et CHRISTUS pour ce cadeau qui devait lui être dune grande aide pour dépasser tout ce qui arriva ensuite.
Et CHRISTUS, notre bon ROI ET SEIGNEUR à tous, retourna tristement à la maison. LUI, tout comme DIEU, se doutait que le pire était encore à venir.
Après cette discussion avec CHRISTUS le ROI, Lucifer se montra à tous les habitants du ciel sous son meilleur jour. Il voulait les persuader quil pouvait être pour eux un meilleur roi que CHRISTUS. Et, malheureusement, il y réussit.
Les premiers que Lucifer attira complètement sous son charme, par ses beaux discours, étaient presque tous ses propres enfants et la plus grande partie de sa parenté, puis suivaient dinnombrables autres êtres de la lumière pour lesquels il était de toute
façon le souverain. Pourtant ce nétait pas seulement ses discours, mais toute sa façon de faire qui fascinait beaucoup dêtres de la lumière, et notamment sa façon de mettre exagérément en évidence et dans le sens négatif toute sa beauté naturelle quil
avait reçue de DIEU et du CHRIST. Et ainsi aveuglés par une telle magnificence, quils connaissaient seulement dans le sens positif qui était voulu par DIEU, ils lui donnèrent leurs faveurs et se laissèrent persuader que Lucifer est maintenant le plus beau
et quil serait le meilleur roi.
Il ne pouvait pas duper aussi facilement les personnalités de lamour qui est sagesse ; pour arriver à les persuader, il devait déjà avoir des arguments solides. Aussi, Lucifer se donna-t-il la plus grande peine pour trouver toujours de nouveaux arguments
qui justifieraient que CHRISTUS ne soit plus ROI mais que ce soit lui, Lucifer, souverain de la lumière. Il commença à mélanger vérité et mensonges et à jouer avec les sentiments, en disant : « CHRISTUS nous a fait beaucoup de bien par le passé, DIEU avait
bien raison de le nommer ROI. Je ladmire beaucoup ! Pourtant DIEU sait aussi que CHRISTUS sennuie avec nous tous, car enfin ce sont toujours les mêmes histoires qui lui sont communiquées pendant les audiences royales ; de plus, il est complètement surchargé,
ainsi IL rend visite seulement aux souverains et les autres le voient à peine. CHRISTUS incarne cette fonction déjà depuis beaucoup trop longtemps, IL a besoin une fois tout simplement de nouveauté, et cela on peut le comprendre ! Si je pense que CHRISTUS
est la plus ancienne créature divine, je me demande sil est, dune façon générale, encore capable dêtre à lavenir notre ROI à tous ! En tout cas, je suis le second, et tout comme Lui le Fils de DIEU. Donc, je pourrais être son successeur, nest-ce
pas ? ! En fin de compte, je suis le premier des archanges et le plus grand souverain du ciel ! ». Lucifer évitait de dire que, sil était le plus beau souverain du ciel, cétait seulement après CHRISTUS et que, de toute façon, il nétait pas le plus grand.
Car DIEU na dégards pour personne. En outre, les couples darchanges ont tous la mission de gérer, et de façon semblable, de grandes et importantes sphères. A part cela, sil sagit davoir une fonction donnée par DIEU, au ciel lâge ne joue pas de
rôle, car les esprits ont été créés pour léternité. Et plus ils sefforcent daccomplir LA VOLONTE DIVINE, et plus ils deviennent beaux et parfaits.
Lindicible beauté de Lucifer était amoindrie par ses mauvais agissements. Son éclat rayonnant pâlissait, cétait dabord à peine visible, mais ensuite toujours plus apparent. Pourtant, Lucifer nétait pas dérangé par cela, et il sefforçait maintenant de
gagner aussi à ses arguments les êtres de lordre. Il voulait particulièrement mettre de son côté les combattants et les gardiens, car il projetait une révolution dans les règles contre CHRISTUS, le ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION mis en place par DIEU. Cependant,
les êtres de lordre sont dun autre genre que les êtres de la lumière ou les êtres de lamour qui est sagesse. Par conséquent, Lucifer ne pouvait pas les aveugler par sa beauté et il ne pouvait pas davantage les persuader avec des discours sages,
il devait leur prouver quil ferait quelque chose pour leur sécurité et pour la vraie organisation du ciel. Il leur promettait donc - sil était une fois roi - de renforcer les troupes de combattants et les postes de gardien céleste. En outre, il promettait
à tous une plus juste et meilleure reconnaissance des services que chacun fournit, par rapport à ce qui était alors le cas avec CHRISTUS. Lucifer devait attendre très longtemps avant de recevoir une réponse définitive de beaucoup dêtres de lordre. Car,
la première loi de lordre dit que CHRISTUS est ROI, et personne dautre. Cependant, au dernier moment, la plupart des combattants et des gardiens se laissèrent séduire par le négatif, parce que Lucifer leur promettait une décoration ordre supplémentaire.
De plus Lucifer promettait, à tous ceux qui étaient prêts à le suivre et à prendre position contre le règne de CHRISTUS, une plus grande sphère de pouvoir quavant.
Et les esprits du ciel qui écoutaient le séducteur devinrent exactement comme Lucifer lui-même, cest-à-dire mauvais dans leurs pensées, sentiments et agissements. Ils sabandonnaient à tous les vices, et Lucifer était leur souverain. Comme ils voulaient
aussi causer des dommages aux animaux, plantes et minéraux du ciel, DIEU et CHRISTUS donnèrent à tous ces êtres une protection. Ainsi, aucun animal, aucune plante et aucun minéral du ciel nétait prêt à se laisser séduire pour faire le mal .
Les êtres célestes restés fidèles à DIEU et à CHRISTUS sefforçaient de toutes leurs forces de guider à nouveau vers le BIEN les esprits qui navaient pas encore pris de décision définitive. Et beaucoup dentre eux ont pu ainsi être sauvés de la chute de
cette manière. Et beaucoup même, qui portaient déjà le mal en eux, acceptèrent encore une fois ces bons conseils et ils firent pénitence devant DIEU, CHRISTUS et toutes les autres créatures à qui ils avaient déjà fait du mal.
Malheureusement, il y avait aussi au ciel des personnalités qui trouvaient que ça ne valait pas la peine de soccuper de ces « sots », comme ils appelaient entre temps ceux qui sétaient éloignés de la LOI DE DIEU. Et tout particulièrement chez les êtres
de lamour qui est sagesse, il y en eut beaucoup qui se rendirent coupables de la faute de manque damour envers son prochain, parce que pour eux cétait tout simplement trop stupide dengager ses forces pour des esprits en train de se détacher de DIEU, car
ceux-là, ayant tout de même un grand savoir, auraient dû réfléchir mieux.
DIEU et CHRISTUS nintervinrent pas, afin de laisser à chacun sa libre volonté pour se décider pour ou contre LA VOLONTE DIVINE.
Tous les combattants du ciel restés fidèles à DIEU et à CHRISTUS se présentèrent auprès de Michaël, le souverain de lordre, et auprès de CHRISTUS, le ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION, et renouvelèrent à Tous Deux leur serment de fidélité, tout comme ils le
firent également envers DIEU. Alors CHRISTUS le ROI leur donna des protections contre toute tentation et ensuite IL leur fit donner des cloches de cristal. Les cloches sont des simulateurs de sentiments et celles-ci devaient transmettre aux combattants les
sentiments de tous ceux qui sétaient éloignés de LA LOI DIVINE. Car ils devaient être à même de comprendre leurs ennemis - lesquels étaient en réalité leurs parents et amis - et de leur pardonner avant quils ne se lancent contre eux dans le combat. Les
combattants de CHRISTUS ne devaient pas haïr les renégats, mais les aimer. Toutefois, ils devaient être conscients que sil y avait combat, alors ce serait parce quil était inévitable. Si Lucifer projetait une révolution, DIEU et CHRISTUS envisageaient le
combat contre les infidèles, car pour eux cétait clair que le ciel devait être purifié.
Lucifer ne se doutait pas de cela. Il était bien trop occupé de lui-même et avec ses agissements vicieux. Comme son épouse Maria ne voulait rien savoir de ses plans néfastes, alors il labandonna sans hésiter et il quitta le palais de la lumière. Après quoi
il fit communiquer partout que lui, Lucifer, avait pris la décision de se séparer définitivement de son épouse et souveraine de la lumière ; et quainsi Maria et lui ne sont plus à partir de maintenant un couple de duals ; et quenfin il est maintenant
vraiment libre ; et que chaque dame du ciel qui sintéresse à lui devrait tout simplement le mander, il prendrait volontiers soin delle.
Comme il paraissait encore assez beau, bien que son rayonnement ne soit plus du tout comparable à ce quil était auparavant, il restait partout très aimé des dames. Et très vite il se trouva une des dames de la lumière qui était en plus une de ses propres
filles que Lucifer présenta partout comme sa nouvelle épouse, bien que cette dame ait déjà son partenaire dual. Mais Lucifer et « sa nouvelle épouse » ne soccupaient point de lui, ni dailleurs de la souveraine de la lumière. Ils fêtèrent leur mariage, et
pour cette occasion ils eurent lidée de faire une cérémonie très particulière qui était un mélange de pur cérémonial céleste et une exhibition de ce qui restait encore de beauté à ce « couple de mariés ». Tous deux nommaient cela un acte de « liberté »
et apparaissaient complètement nus à cette « fête » qui se transformait très rapidement en une affreuse orgie.
Le ciel navait jamais vécu rien de semblable et tous les fidèles de DIEU étaient épouvantés et ils supplièrent DIEU et CHRISTUS de bien vouloir faire arrêter tout cela. Cependant cétait impossible, aussi longtemps que chaque être du ciel assez mur pour
pouvoir décider, naurait pas pris, avec sa libre volonté, la décision pour ou contre LA LOI DE DIEU. Et ainsi les agissements vicieux continuèrent. Beaucoup de renégats imitaient lexemple de Lucifer et prenaient un nouveau partenaire ou une nouvelle partenaire.
Pourtant la « nouvelle mariée » ennuyait très vite Lucifer et il la quitta pour en prendre une autre. Et lorsquil fut dégoûté des êtres féminins, il essaya le partenariat avec des êtres masculins. Les renégats intriguaient pour obtenir les faveurs
de Lucifer, chacun deux voulait être son « nouveau partenaire pour la vie ». Avec cela, tous devenaient toujours plus laids. Depuis longtemps tout rayonnement avait disparu deux. Des ulcères répugnants apparaissaient sur leur peau et répandaient une puanteur
désagréable. Mais, comme ils se tenaient entièrement séparés des fidèles de DIEU et restaient toujours avec leurs semblables, ils ne le remarquaient même plus. Leurs corps qui étaient jadis rayonnants de santé, étaient devenus malades et flasques,
pourtant cela nempêchait pas leur comportement vicieux. Le péché navait plus de bornes.
Et ainsi, après avoir péché infiniment longtemps, Lucifer - qui entre temps et par pur orgueil se faisait appeler « seigneur de la plus grande armée du ciel » - dans son aveuglement pour sa propre cause, demanda une audience auprès de DIEU. Son orgueil lavait
complètement aveuglé, autrement il aurait vu clairement à quel danger ils sexposait alors. DIEU nautorisa pas seulement Lucifer pour cette audience, mais il fit organiser une fête au palais de SON FILS BIEN-AIME CHRISTUS, en lhonneur de toute la
création. Et les anges de la maison de DIEU proclamèrent partout cette fête et que DIEU Sy manifesterait personnellement.
A présent Lucifer était persuadé que DIEU lui octroierait le TRONE DU CIEL. Il se para des plus beaux ornements qui lui restaient encore. Car, ses beaux vêtements et ses belles parures avaient disparu en même temps que sa beauté. Evidemment pour ceux qui
lui étaient soumis actuellement, Lucifer paraissait encore assez beau, mais à la réception donnée par DIEU et CHRISTUS, il était assurément très misérable. Il en devint conscient lorsquil traversait les rangs épais des fidèles de DIEU pour rejoindre le
PALAIS DE CHRISTUS, car chaque vrai ange - quil soit souverain ou serviteur - était plus beau que Lucifer. Pourtant, son orgueil était sans limites et il était persuadé que sil était une fois le seigneur du ciel il saurait changer cela. Sûr de sa victoire,
il riait de tous et se réjouissait déjà de voir le visage déçu de CHRISTUS quand DIEU communiquerait que lui, Lucifer, est maintenant le nouveau roi.
DIEU et CHRISTUS faisaient parader les combattants qui leur étaient fidèlement soumis. Et CHRISTUS et MICHAEL, larchange et souverain de lordre, leur distribuaient des épées flamboyantes pour le combat à venir. CHRISTUS leur donna les derniers conseils
et leur recommanda de nutiliser les épées que seulement si cela devenait inévitable. Et finalement CHRISTUS dit : « Soyez conscients que ce combat est lunique chose qui peut encore aider les infidèles à reconnaître leur faute ! IL ny a que cela qui
compte. Nous voulons les aider et non leur faire du tort ! Attendez le signe du PERE avant dagir ! » Et il en fut ainsi.
La grande salle des fêtes du palais de CHRISTUS était magnifiquement décorée de fleurs de cristal, et de chaque côté de la salle il y avait de merveilleuses fontaines; leau de chacune de ces fontaines étincelait dans une couleur différente. Tout près, des
bancs et des fauteuils de cristal, les pieds couverts de fleurs dor entrelacées, attendaient les invités. En face de la grande porte dentrée, du côté droit se dressait le Trône du ROI, du côté gauche un siège pour le souverain de la lumière. Le milieu était
encore libre. A droite du Trône du ROI, de merveilleux sièges de cristal attendaient la souveraine de la lumière, le souverain de lordre et son dual, ainsi que le souverain de lamour et sagesse et son dual. Alors la fête commença. Peu à peu, tous les
invités entrèrent dans la salle où ils prirent place; en dernier venaient les archanges Michaël et Yolanda, Gabriel et Rafaël avant que CHRISTUS le ROI ne conduise avec gentillesse la souveraine de la lumière à sa place. Le grand malheur que son dual infidèle
lui avait infligé au cur ne pouvait lui enlever sa beauté, bien au contraire elle était plus illuminée et plus rayonnante que jamais. Les autres archanges étaient aussi beaux à voir. Seul Lucifer, assis à sa place, était déformé, sans lumière aucune,
répandant autour de lui une odeur désagréable. Il regardait les autres anges sans se gêner et ricanait méchamment, étant encore persuadé quil serait bientôt leur nouveau roi. Seulement, lorsque son regard frôla les archanges, et tout particulièrement Maria
sa partenaire-dual, il tressaillit carrément. Si DIEU et CHRISTUS avaient espéré que Lucifer reconnaîtrait à nouveau la vraie beauté, retrouverait encore le bon sens et comprendrait où était sa faute, alors ILS furent amèrement déçus. Lucifer bouillonnait
de rage et, plein de jalousie envers la beauté de Maria, il gronda : «Foutez-moi cette femme dehors, je ne veux plus rien avoir à faire avec celle-là!» Pourtant CHRISTUS le faisait taire.
Alors, une merveilleuse musique remplit la salle et les choeurs célestes chantèrent des louanges en lhonneur de DIEU et de CHRISTUS. Ensuite les anges du ciel chantèrent également en lhonneur de toute la création, et leur chant donnait une joie indicible
à chacun. Ce chant aidait même la souveraine de la lumière à transformer sa douleur - provoquée par les paroles de Lucifer - en joie. Aussi, personne ne fut surpris lorsquelle remercia chaleureusement les chanteurs ; et Maria dit aussi merci au ROI, et
de même à DIEU pour SON AMOUR. A vrai dire, Lucifer était devenu un peu plus tranquille, mais il restait cependant de mauvaise humeur.
La musique reprit et les danseurs entrèrent dans la salle en dansant. Ils encouragèrent tous les invités à se joindre peu à peu à la danse. Lucifer qui avait toujours été un bon danseur nattendait pas quon linvite mais sautait tout simplement au milieu
des danseurs pour faire valoir ses aptitudes. Pourtant, cela ne lui réussissait pas du tout ; il retombait toujours et à nouveau lourdement alors quil sappliquait à faire des sauts artistiques, jusquau moment où il quitta la danse en grinçant des dents,
sasseyant de nouveau à sa place. DIEU et CHRISTUS avaient espéré que Lucifer comprendrait quil est lui-même coupable pour la perte du talent quil avait antérieurement, mais Lucifer les décevait complètement. A peine la danse était-elle achevée et la
musique terminée, qu'il se leva de son siège et, tout enragé, frappa du pied en criant : «Cela suffit maintenant ! Je veux enfin parler personnellement avec DIEU ! Finalement cest pour cela que je suis venu ici ! » Et lorsque CHRISTUS voulut linterrompre,
il continua à hurler : «Ça mest égal que tu aies été jusqu'à maintenant le ROI, ton temps est passé ! Jexige de DIEU le TRÔNE DU ROI, et même tout de suite. Finalement je suis le «seigneur de la plus grande armée du ciel » ! Donc, où es-TU DIEU,
je veux enfin entendre ta réponse ! »
Il avait à peine fini de parler que LA FORCE DE DIEU apparaissait entre CHRISTUS le ROI et Lucifer, de sorte que Lucifer se trouvait à LA GAUCHE DE DIEU et CHRISTUS à SON CÔTE DROIT. LA FORCE DE DIEU RAYONNAIT DANS UNE LUMIERE PARFAITE et tous les êtres
présents sentaient couler dans leur étincelle de vie un bonheur indicible et leur corps tout entier devenait encore plus beau. Seulement pour Lucifer ce nétait pas le cas. Cest dans la plus grande des douleurs quil cria et sécroula sans forces sur le sol
lorsque la puissante VOIX DE DIEU communiqua :
Ainsi écoutez tous ma réponse qui gardera sa validité pour léternité :
CHRISTUS EST MON FILS UNIQUE ENGENDRE PAR MOI, ET TOUT A LA FOIS IL EST LE ROI ET LE SEIGNEUR DE LA CREATION, CAR JE LAI INVESTI DANS CETTE FONCTION. CHRISTUS A TOUJOURS ETE OBEISSANT
ENVERS MOI, CEST POUR CELA QUIL RESTERA ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION. PAR CONTRE, LUCIFER EST DEVENU DESOBEISSANT ET INFIDELE ENVERS MOI ET CHRISTUS, IL EST DEVENU ORGUEILLEUX, ET POUR CELA IL SERA PUNI. ET TOUS LES AUTRES QUI LONT SUIVI SUR CE MAUVAIS
CHEMIN DOIVENT DE MÊME ÊTRE PUNIS. ILS NAPPARTIENNENT PLUS A MON CIEL. QUE MES COMBATTANTS LIBERENT LE CIEL DES ENNEMIS, CAR LE CIEL DOIT REDEVENIR PUR ! JE LE VEUX AINSI, CEST POURQUOI IL EN SERA AINSI ! »
Alors un rayon de force alla vers CHRISTUS et le souverain Michaël et les enveloppa dune lumière couleur rouge feu. Entre temps LA VOIX DE DIEU retentit de nouveau :
«JETTEZ-LES EN DEHORS DU CIEL, BANNISSEZ-LES AVEC MA FORCE ET MARQUEZ-LES AVEC LE FEU DE VOS EPEES, VOUS MES FIDELES COMBATTANTS ! SAISISSEZ-LES! »
Immédiatement, le ROI et le souverain de lordre furent auprès de Lucifer, et pendant que lépée de feu de Michaël dansait carrément sur le front de Lucifer pour y brûler le symbole céleste de la croix, CHRISTUS touchait avec Son épée de feu très légèrement
létincelle de vie de Lucifer et chacun pouvait voir combien celle-ci était déjà devenue obscure. « Pars dici SATAN, tu es maintenant nommé souverain de lenfer, car cest ainsi que sappelle ton empire, ce que toi et les tiens ont créé avec toutes vos
forces détournées. Sois banni des cieux, et les tiens avec toi, cest ainsi que DIEU le veut, quil en soit ainsi ! » Ce furent les paroles de CHRISTUS. Alors il y eut soudainement un tremblement et un craquement sous Lucifer qui hurla très fort de douleur
et jura contre DIEU et CHRISTUS. Ce fut un immense choc, et lancien souverain de la lumière fut projeté hors du ciel, décrivant un grand arc. Les tremblements et les craquements continuèrent ; partout les combattants fidèles à DIEU marquaient avec leur épée
de feu les renégats sur le front, et la force de DIEU les soulevait et les jetait hors du ciel. Cétait dabord les meneurs qui avaient été les premiers complices de Lucifer, puis venait le tour de tous les autres, et selon limportance de leur culpabilité,
et à la fin cétait ceux qui avaient fait la faute seulement par sympathie pour les autres. Cela dura infiniment longtemps, jusqu'à ce que le ciel fut à nouveau entièrement pur. Et CHRISTUS LE ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION alla vers DIEU, sagenouilla
devant LUI et LE remercia pour SA SAGESSE QUI EST AMOUR.
Le grand nettoyage était terminé et le ciel était redevenu pur. Bien quils soient soulagés, les habitants du ciel ne pouvaient pas se réjouir pleinement. Car, dans chaque maison manquait un ami, un frère ou une sur, une fille ou un fils, ou même le
partenaire-dual qui avait été précipité dans la sphère de lenfer. Partout on saffligeait pour les MORTS, comme on appelait maintenant ceux qui sétaient séparés de DIEU. En outre, chacun au ciel pouvait percevoir les appels de ceux qui parmi les habitants de
lenfer avaient déjà regretté leurs fautes et qui imploraient aide et miséricorde.
CHRISTUS le ROI savait combien était grande la douleur de ceux qui, restés au ciel, étaient séparés de leurs êtres chers, car ces derniers LUI manquaient aussi beaucoup. Et lorsque la première délégation des anges restés fidèles à DIEU voulut aller voir
CHRISTUS, pour lui demander de bien vouloir prier DIEU pour obtenir pardon et aide pour ceux qui avaient chuté, CHRISTUS LE ROI ET LE SEIGNEUR DE LA CREATION se trouvait déjà auprès du PERE. Aussi ces anges rentrèrent à la maison et remercièrent DIEU pour la
bonté de leur ROI CHRISTUS.
Cependant la vie au ciel continuait et il fallait à présent remplacer ceux qui manquaient, au moins dans leurs activités voulues par DIEU. Et ainsi les souverains du ciel restés fidèles à DIEU et à CHRISTUS organisaient tout de telle façon que chaque habitant
du ciel reprenait une partie des fonctions antérieures de ceux qui avaient chuté.
Il fallut attendre infiniment longtemps avant que CHRISTUS LE ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION appelle les souverains restés au ciel pour leur annoncer :
«Chers amis dans la VOLONTE DE DIEU, vous qui êtes les souverains fidèles au PERE et à MOI-MEME, réjouissez-vous de tout cur, car DIEU LE PERE DE TOUTE VIE a décidé que la création devient de nouveau UNIE ! Et ainsi le PLAN DE SALUT DE DIEU EN SEPT PARTIES
doit saccomplir pour que ceux qui se sont séparés de DIEU soient un jour libérés de la domination du mauvais, de lempire de lobscurité, jusqu'à ce que le dernier soit redevenu pur et beau aux YEUX DE DIEU et quil soit de nouveau à la maison, ici au
CIEL. Car tous les enfants de DIEU égarés doivent rentrer de nouveau à la maison, et nous voulons leur rendre cela possible! »
Les souverains du ciel se réjouirent lorsquils entendirent ces paroles et ils louangèrent DIEU pour SA bonté et SA miséricorde! CHRISTUS continua à expliquer:
«Premièrement, nous allons nous occuper des suiveurs qui ont fait la faute seulement par
sympathie pour les autres, sans se décider vraiment pour ou contre LA LOI DE DIEU. Ils doivent avoir une possibilité de rattraper cette décision. Sils mènent à bien les épreuves auxquelles ils seront soumis, alors ils appartiendront de nouveau au ciel ; par contre
sils ne dépassent pas bien ces épreuves, ils appartiendront à lenfer, exactement comme tous les autres qui se sont séparés de DIEU.
Deuxièmement, il faut préparer une Rédemption dans la sphère de lenfer. Et selon la LOI, ceci ne peut se faire que par quelquun qui se trouve dans la sphère de lobscurité. Il est clair que les sujets actuels de Lucifer ne pourront jamais faire cela sans sa permission,
de même quil est clair assurément que Lucifer ne va jamais donner une telle permission. Par conséquent, un des nôtres doit librement se charger de ce devoir, aller dans la sphère de lenfer et y «vivre» dans les mêmes conditions que ceux qui ont chuté, pour se
battre par la suite contre le souverain de lenfer et le vaincre. Alors le chemin vers la lumière sera de nouveau libre pour tous. Et seulement alors ils pourront être à nouveau des ENFANTS DE DIEU et seront à même davancer sur le chemin de retour à la maison. Peu importe alors
si cest très difficile pour eux, ils doivent regagner par le combat tout ce quils ont perdu à cause de leur comportement sacrilège, cest ainsi que les ENFANTS DE DIEU vont à ce moment-là réussir grâce à laction continuelle de leur libre volonté.
Ils se sont séparés dun cur trop léger de «leur MAISON DU PERE», ils ne retrouveront le chemin de cette maison que dans des conditions les plus difficiles. Cependant, nous allons les aider pour cela. Donc, allez-y et communiquez à tous que DIEU est bon et miséricordieux en
même temps. Que celui qui veut aider à ce que le GRAND PLAN DU SALUT DE DIEU saccomplisse et à ce que LA CREATION redevienne UNIE, quil le signale à son souverain. Celui qui voudrait combattre contre lenfer et faire revenir les égarés, celui-là doit ME le signaler ! »
Alors les souverains du ciel sen allèrent communiquer à tous les habitants du ciel ce que CHRISTUS les avait chargés de transmettre. Et le ciel se réjouit, et ses habitants louangèrent DIEU le TOUT-PUISSANT, SA BONTE, SA MISERICORDE. Ils louangèrent également
CHRISTUS, leur bon ROI ET SEIGNEUR. Et un nombre infiniment grand danges, danimaux, de plantes, de minéraux et desprits de la nature se mirent en route pour aller chez leur souverain respectif pour offrir leur aide. Car, tous avaient ce besoin daider
ceux qui avaient chuté à rentrer à la maison. Beaucoup parmi les hauts souverains du ciel signalèrent à CHRISTUS quils sont volontaires pour prendre en charge le devoir du Rédempteur. Et CHRISTUS se rendit auprès du PERE pour LUI communiquer leurs noms.
Tous les habitants du ciel attendaient impatiemment la décision de DIEU. Qui aurait ainsi lhonneur de prendre en charge ce devoir dangereux et de libérer les captifs de Lucifer ? Beaucoup escomptaient que ce serait le souverain Michaël, le plus haut de
tous les combattants du ciel. Cependant, ils furent tous étonnés lorsque LA VOIX DE DIEU communiqua dans tous les cieux ce qui suit :
CHRISTUS, MON FILS BIEN-AIME, a revendiqué le droit de devenir le Rédempteur des captifs de lenfer parce que ceux qui se sont séparés de MOI se sont dabord détachés de LUI, CHRISTUS. Alors, comme LUI est le premier lésé dans cette affaire, le droit LUI
revient de récupérer par son amour ceux qui se sont comportés sans amour envers LUI et de faire le combat pour eux. Ainsi soit-il, car ainsi est MA LOI et JE My tiens. Que celui qui veut être utile à MON FILS CHRISTUS lors de laccomplissement de ce devoir,
quil le soit. JE mettrai à sa disposition tout ce dont il aura besoin.
CAR CELUI QUI SINVESTIT POUR CHRISTUS
SINVESTIT POUR MOI ! »
Et il en fut ainsi.
Le plan divin de Rédemption en sept parties devait maintenant se concrétiser, et aussitôt le travail commença. Il fallait premièrement créer une nouvelle sphère qui, à vrai dire, ne serait pas aussi magnifique que le ciel mais qui devrait pourtant se trouver
dans sa sphère de force. Les êtres qui y viendraient étaient ceux qui devaient recevoir une seconde chance pour prouver à DIEU leur obéissance. Les architectes célestes y transférèrent leurs forces pour que la sphère devienne belle et agréable pour ceux
qui y vivraient. Et les esprits célestes de la nature donnèrent également leurs forces avec grande joie pour que la nature y soit « aussi céleste quil était possible ». Tous se mirent à louvrage avec allégresse.
Ainsi fut créé dabord PARADASIO, la planète masculine dans le système solaire masculin, et ensuite sa partenaire PARADISIA, la planète féminine dans le système solaire féminin de cette nouvelle sphère, sphère qui est la deuxième dimension de la création.
Les animaux, plantes et minéraux spirituels qui sétaient engagés pour participer à la réalisation du plan de salut divin se réjouirent beaucoup de ce quils pouvaient être incarnés dans ces deux beaux mondes pour y aider les êtres qui y vivraient leur épreuve.
Un ange de DIEU communiqua aux habitants des enfers que ceux qui avaient seulement fauté par sympathie envers les autres, sans se décider réellement pour ou contre LA LOI, recevraient une seconde chance pour prouver leur fidélité et leur obéissance envers
DIEU. Alors, éclata une indescriptible jubilation parmi ceux qui étaient concernés, car depuis longtemps ils regrettaient leur mauvais agissement et ils seraient volontiers retournés de nouveau chez eux. Entre temps, les combattants célestes faisaient de
sorte que ni Lucifer, ni les siens ne puissent les retenir ou leur faire du mal; ainsi ils pouvaient, sans être gênés, venir dans leur nouvelle sphère de devoir sur PARADISIA.
Comme pour chaque incarnation dans une autre dimension - et cétait aussi le cas ici - les êtres navaient pas la mémoire de leur passé au ciel, ni de celui en enfer. Ils étaient comme des enfants innocents, et les anges célestes se montraient à eux et les
instruisaient sur tout ce qui était important pour eux. Alors, DIEU fit communiquer ce qui suit aux êtres de PARADISIA :
« Ce monde qui est le vôtre est un jardin qui sappelle PARADISIA, et vous devez le respecter. Vous pouvez et vous devez manger de tous les fruits de ce jardin merveilleux, il faut vous en réjouir et en même temps, penser à MOI et Men remercier. Les
plantes et les animaux sont vos amis, et vous devez aussi être leurs bons amis. Respectez et entourez de soins mon jardin PARADISIA et JE vous en récompenserai ! Toutefois, vous devrez respecter MON COMMANDEMENT qui dit : vous ne quitterez pas ce jardin pour
aller de lautre côté du fleuve, car le jardin PARADASIO qui sy trouve vous est interdit. Vous irez là seulement quand MES anges vous diront : MAINTENANT CEST LE TEMPS ! Seulement alors vous serez mûrs pour cela. Et ainsi, conduits par les anges, vous
entrerez dabord à PARADASIO, ensuite dans un monde encore plus beau. Mais si vous ne respectez pas mon commandement, alors vous serez affreusement punis par MA JUSTICE ! Maintenant allez, soyez heureux sur PARADISIA et que la nature soit votre amie ! »
Les habitants de PARADISIA se réjouirent et remercièrent DIEU de leur avoir donné ce beau monde dans lequel ils allaient vivre et quils appelèrent le jardin PARADISIA. Selon leurs souhaits, et en accord avec la loi divine, les anges présents désignèrent
deux êtres pour former le couple de souverains de PARADISIA. Cétait ADAM et EVE. Tous deux étaient à lorigine des partenaires-duals, mais ils ne sen souvenaient plus. Ils avaient aussi oublié que dans les sphères célestes ils étaient déjà des souverains-duals.
Dailleurs il devait en être ainsi pour tous. Grâce à leur libre volonté, ils se décideraient pour ou contre LA LOI DIVINE; mais pour en être capables, ils ne devaient pas avoir la conscience alourdie par leur passé. Cétait un temps merveilleux sur
PARADISIA. Les êtres y étaient aimables et amicaux, sefforçant à être de bons amis les uns pour les autres, et la nature était de même pour eux une bonne amie. Les anges allaient et venaient et se réjouissaient beaucoup en voyant les habitants de PARADISIA
vivre selon LA VOLONTE DE DIEU.
Le temps de lépreuve était presque achevé et le ciel se préparait à fêter le retour des « expatriés » lorsquun des paradisiens commença à se lasser de cette longue attente... Il voulait, sans laide des anges, construire un bateau approprié pour aller à
PARADASIO, de lautre côté du grand fleuve. « Cela dure déjà depuis beaucoup trop longtemps ! » maugréait-il. Puis il ajoutait : « Je peux aussi aller dans le jardin PARADASIO sans les anges, je nai pas besoin de leur aide ! Et je nai plus besoin dattendre,
je suis maintenant déjà mûr pour cela ! » Les autres essayèrent de le retenir, mais il ne se laissa pas convaincre, et il commença son ouvrage. Son orgueil fit souvrir les écluses de forces de lenfer et les forces détournées des résidents des enfers
affluèrent vers lui. Ainsi, cet habitant de PARADISIO eut tout dun coup des pensées cruelles; et sans égards pour eux, il vola à dautres le matériel dont il avait besoin pour construire son « vaisseau ». Dans lenfer, Lucifer saisit cette chance et il
se chargea personnellement de lui. Il lui inspira comment il devait construire le « vaisseau » pour quil puisse vraiment atteindre lautre monde. Finalement, son ouvrage étant terminé, il se glissa secrètement à bord, comme un voleur, en labsence de ses
parents et connaissances, et il commença son voyage sur le grand fleuve. Lucifer le guida de telle façon quil prit possession de tous les êtres vivants de PARADASIO, et cela au nom de tous les habitants de PARADISIA. Puis, il le reconduisit.
Quand il fut de retour à PARADISIA, Lucifer lincita à séduire peu à peu tous ses parents et amis pour les encourager à aller à PARADASIO. Il leur criait : « Venez tous avec moi dans le nouveau monde, il est merveilleusement beau ! Rien ne mest arrivé qui
aurait pu me nuire. Regardez-moi seulement comme je vais bien ! LA VOIX A MENTI, nous navons pas besoin dattendre les anges. Il nexiste absolument pas de danger ! » A la fin, il réussit même à persuader EVE, la souveraine de PARADISIA, daccompagner les
autres à PARADASIO. Pendant ce temps, les résidents des enfers donnaient aux paradisiens des inspirations pour quils tourmentent les animaux de PARADASIO, quils les abattent et mangent leur chair en lhonneur de «leur vrai souverain». Ainsi, ils allèrent
à lencontre du COMMANDEMENT DE DIEU. EVE, la souveraine de PARADISIA, essaya ensuite de persuader son mari et souverain ADAM de les accompagner dans le jardin étranger PARADASIO. Dabord, ADAM se défendit contre ce FRUIT DEFENDU DE LA CREATION DE DIEU;
pourtant lorsquil vit que tous ses sujets avaient déjà fait le voyage et quils nen avaient éprouvé aucun ennui, il fut davis que DIEU navait pas pensé les choses ainsi quand IL leur avait fait transmettre autrefois SA communication. Il se décida alors
à faire le voyage et de bonne humeur sembarqua. Pourtant, à peine avait-il quitté PARADISIA que LA VOIX DE DIEU retentit dans toute la dimension :
« ADAM tu es allé à lencontre de MON COMMANDEMENT, tu as écouté les séductions du vieux serpent qui à partir de lenfer vous a enjôlés, toi et les tiens. Par conséquent, vous devrez désormais obéir à ce serpent. Donc, allez-y et quittez mon jardin PARADISIA,
quittez cette sphère et allez de nouveau dans la damnation à laquelle vous appartenez ! »
Alors les anges apparurent, des épées flamboyantes dans les mains, et ils les jetèrent tous hors du JARDIN DU PARADIS, comme la sphère sappelle depuis lors. Et ils chutèrent à nouveau dans lenfer, là où règne souffrance et lamentations.
CHRISTUS LE ROI était, de même que tous les autres habitants du ciel, très désappointé par la chute définitive des paradisiens. Aussi décida-t-IL que la deuxième partie du plan de salut divin devrait être attaquée immédiatement. Et ce fut fait ainsi.
Le ROI fit appeler sept anges de combat. Ces sept anges étaient des frères, disons plus justement des septuplés, qui étaient nés dans la même force. Au ciel la naissance de septuplés nest pas une rareté, mais ce qui est une particularité cest que sept êtres
naissent dans la même force. Ces sept combattants célestes sétaient fait particulièrement remarquer lors de la purification du ciel, par leur engagement solidaire contre les scélérats. A chaque fois, ils avaient tenu ensemble leurs sept épées de feu,
et les rayons de feu qui en sortaient formaient comme un faisceau qui frappait ainsi encore plus efficacement les méchants. Avec cela ils réussirent à ce que beaucoup parmi les êtres qui avaient chuté reconnaissent promptement, et à cet instant même, leur faute et
quils sen repentent sur place.
Lorsque les sept frères combattants se présentèrent devant CHRISTUS, ils firent devant LUI une profonde révérence et LUI rendirent hommage. De la sorte ils honoraient LA LOI DIVINE ; et DIEU et CHRISTUS sen réjouirent beaucoup. Et cest ainsi que le ROI parla : « MES
Chers Amis - car vous avez toujours été MES amis fidèles - cest pourquoi je veux quà lavenir vous soyez toujours à MES côtés quand les souverains du ciel seront en visite chez MOI. Car mes amis sont aussi les amis de DIEU. » Les sept frères se réjouirent
beaucoup de recevoir une telle distinction et ils remercièrent DIEU et CHRISTUS. Alors le premier né des frères dit : « O ROI ET SEIGNEUR ! cest un honneur pour nous dappartenir à TES AMIS et nous serons heureux dêtre TES invités lors de TES fêtes.
Pourtant, nous voulons toujours rester TES combattants, et si nous pouvons être utiles au PERE et à TOI dune quelconque façon, alors fais-nous le savoir ! Nous resterons toujours à TON service. » Et les sept combattants firent de nouveau une profonde révérence. Alors le ROI
dit : «Que ce soit selon votre désir! Je vous charge en MON NOM et DANS LA VOLONTE DU PERE daller voir le souverain de lobscurité en enfer et de lui communiquer de MA part et de la part du PERE ce qui suit : NOUS te prions de mettre à NOTRE disposition une partie de ton empire pour que
NOUS puissions lembellir. Ainsi les tiens pourront y vivre dans un plus bel environnement. Cependant, il est bien entendu que tu resteras leur souverain et que la région sera toujours ta propriété. Cest ainsi que vous devez parler au souverain de lenfer, et lui doit vous répondre !
Car selon LA LOI, NOUS avons besoin de son accord si NOUS voulons entreprendre quelque chose dans sa sphère de force. Ensuite, allez-y, mettez de lordre dans lenfer ! Emmenez avec vous autant de combattants et de gardiens que vous avez besoin. Partagez lenfer en treize échelons. Le treizième
et le plus bas échelon doit être le domicile du pire. Le premier des échelons qui est le plus à lextérieur et quon nomme également avant-enfer doit être le domicile de ceux qui ont avoué leur faute et qui veulent saméliorer. Et ensuite, communiquez à
ceux-ci quà partir de maintenant il y a une possibilité pour une Rédemption. Ils doivent patienter et ne pas perdre courage, car cela va durer UN certain TEMPS. » Lorsque le ROI eut achevé, les sept frères firent encore une fois une profonde révérence devant LUI et devant DIEU,
QUils remercièrent pour ce devoir et ils se mirent en route.
Arrivés devant le précipice de lenfer, les sept combattants unirent de nouveau leurs épées de feu, et avec le faisceau de leurs rayons de feu ils y brûlèrent le symbole de force céleste de la croix. Ainsi il pouvaient, sans être dérangés, entrer dans la sphère
de lenfer. Dans cet endroit-là, cétait tout autre quagréable. Déjà, alors quils étaient encore en dehors de lenfer, les horribles hurlements de ses habitants les firent frissonner. Mais ici, debout dans le CHAOS, les combattants célestes recevaient presque mal
au cur en raison de lépouvantable puanteur. De plus, le hurlement et les criailleries des habitants de lenfer étaient encore plus intenses quavant. Et en plus de tout cela, tout y était extrêmement obscur. Si les anges combattants navaient pas utilisé leurs épées
de feu comme torches, ils auraient à peine vu le chemin qui menait vers Lucifer, bien que cétait manifeste pour eux que le pire devait répandre aussi la pire des puanteurs, et à part cela rien ne pouvait vraiment couvrir son horrible hurlement.
A présent, les frères combattants célestes se trouvaient devant Lucifer, le souverain de lobscurité. Et, conformément à LA LOI, ils le saluèrent comme tel : «Sois salué, souverain de toute obscurité, seigneur du CHAOS, nommé SATAN ! Nous venons au nom du
ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION et DANS LA VOLONTE DU TOUT-PUISSANT DIEU pour te faire une offre. » Naturellement, Lucifer voulait savoir de quelle offre il sagissait. Ils la lui communiquèrent avec les paroles que le ROI leur avait transmises. Et contrairement à ce quon aurait pu penser, Lucifer était
daccord : « Jaccepte loffre, oui certes ! Je ne veux laisser passer aucune occasion dembellir mon empire. Vous pouvez faire tout ce qui est nécessaire. Je sais bien que je suis plus raffiné que le stupide CHRISTUS, et à loccasion je détruirai certainement SES plans
de libération, soyez-en sûrs ! »
Sans attendre, les sept frères combattants célestes se mettaient au travail. Ils allaient vers la sortie de lenfer, et arrivés là ils sagenouillaient et demandaient à DIEU LE PERE de leur envoyer les amis et combattants dont ils avaient besoin pour mettre de lordre dans lenfer, et de
même aussi les gardiens qui étaient prévus. A peine les sept frères avaient-ils remercié DIEU pour son aide à venir, que déjà ceux quils avaient demandés et obtenus en priant étaient devant eux, réclamant leurs instructions quils reçurent immédiatement.
Et ainsi lordre divin sinstalla dans le CHAOS ; lenfer fut partagé en treize échelons, avec laide des combattants célestes, et selon le devoir que les sept frères combattants avaient reçu de DIEU et du CHRIST. Les habitants de lenfer y furent répartis
conformément à LA LOI DE DIEU. Et les treize gardiens célestes qui avaient été mandatés par DIEU prirent position dans les treize échelons de lenfer.
Les sept frères allaient ensuite vers les êtres qui vivraient maintenant dans lavant-enfer pour leur communiquer ce qui suit : « Réjouissez-vous, vos prières ont été entendues par DIEU ! Il va y avoir une possibilité pour une Rédemption. Pourtant, soyez patients,
parce que cela va durer UN certain TEMPS ! » Ainsi parlèrent les sept frères combattants, conformément au devoir quils avaient reçu du CHRIST. Cest depuis lors quexiste le mot TEMPS. Cest lexpression de lESPERANCE des habitants repentis de lavant-enfer.
Cependant, en vérité, cest lAMOUR QUI EST SAGESSE. Toutefois, cela personne ne laurait compris dans lenfer.
Les sept frères combattants furent particulièrement honorés par DIEU et CHRISTUS pour leur fidélité et ils appartiennent depuis lors au grand cercle des amis du CHRIST.
Ainsi se trouvaient réunies les préconditions pour que la phase suivante - la troisième - du grand plan de salut de DIEU se réalise. Dans la sphère de lenfer que Lucifer avait mise à la disposition de DIEU et de CHRISTUS pour quils puissent lembellir,
se forma le COSMOS matériel nommé également la troisième dimension de la création. Pour créer cette nouvelle dimension, les architectes et les esprits de la nature célestes mirent à disposition cette fois encore leurs forces. Cependant il y avait également
les forces de lenfer, car en fin de compte le tout se trouvait dans la sphère de pouvoir de Lucifer. Cette nouvelle dimension était ainsi composée dun mélange de forces célestes et de forces infernales, de bon et de mauvais, de vérité et de mensonge, et
par conséquent elle pouvait seulement devenir fautive. Pourtant cette MATIERE - comme on nommait également cette dimension - était beaucoup plus belle que tout le reste de la sphère de force de lenfer, et Lucifer était content avec ce marché.
Lange qui veillait sur les forces de lavant-enfer désigna ceux - parmi les esprits qui y vivaient - qui seraient à chaque fois incorporés dans la matière. Quelques-uns parmi ces êtres étaient même prêts à prendre des devoirs particuliers, comme vivre
dans la silhouette dune planète jusqu'à la fin de toute la matière. Ils voulaient ainsi aider ceux qui jadis les avaient séduits en les amenant à se séparer de DIEU et de CHRISTUS, les aider à retrouver le chemin de retour vers le bien. Et il en fut ainsi.
La création de la matière dura tellement longtemps quaucun humain ne peut se limaginer, toutefois la succession des événements fut absolument la même que celle quon trouve dans le récit biblique de la création. Lexpression Pour DIEU mille ans
sont comme un jour nest que symbolique et signifie quauprès de DIEU le bonheur est infini, et par conséquent le temps - si on peut lexprimer ainsi - passe extraordinairement vite. Par conséquent la notion biblique des sept jours de la création du monde
signifie que chacun de ces jours est seulement et tout simplement une période de cette création du monde. Au spirituel on nomme aussi chaque partie du grand plan divin de salut un jour, ce qui est à chaque fois une partie de lensemble. Lorsque le moment
fut venu pour lunivers matériel de se former, alors les forces célestes destinées à cela devaient sunir avec les forces de lenfer. Et une telle union des forces positives et négatives ne pouvait se faire que de façon radicale, abrupte, et il y eut un
bang terrible qui fut entendu dans toute la création et qui déclencha dans les cieux comme dans lavant-enfer une grande joie.
Toutefois il y avait dans les cieux des personnalités qui, à vrai dire, se réjouissaient de ce prélude à la Rédemption imminente des esprits chutés, mais qui ne pouvaient pas tout à fait jubiler. Cétait ces personnalités qui, lors de la grande chute des
esprits, avaient regardé avec mépris les renégats; pour eux cétait vraiment trop stupide de sengager pour aider des mécréants à revenir sur leur faux agissement. Pendant la première partie du plan divin de Rédemption, et de même pendant lélaboration de
la matière, ces personnalités avaient donc continuellement attendu que DIEU les punisse également. A vrai dire ils navaient pas commis la faute qui avait entraîné la chute, pourtant ils savaient que leur manque damour était une grossière faute et queux
aussi méritaient une punition juste. Et bien que chacun au ciel soit avec eux aussi aimable maintenant quavant la chute, ils ne se sentaient plus bien. Lorsque le grand bang de la création de la matière expira, CHRISTUS LE ROI, sur lordre de DIEU, communiqua
alors à ces personnalités :
« Vous savez que vous avez fait la faute du manque damour envers les renégats. Pour cette raison vous ne vous sentez plus bien dans la perfection du ciel. Allez donc et construisez votre propre monde de la sagesse qui doit à nouveau devenir amour. Ce ne sera ni le ciel, ni
lenfer, ni le paradis, ni la matière; pourtant il se trouvera entre le jardin du paradis et la sphère de la matière. Toutefois, comme malgré tout vous êtes restés fidèles au PERE et à MOI, votre monde restera en dehors de la sphère de pouvoir
de lenfer. On va le nommer la quatrième dimension de la création ou SEMI-MATIERE. Comme vous avez refusé votre amour aux renégats, vous devrez dabord réapprendre à aimer votre semblable avant que vous puissiez de nouveau donner votre amour à ceux
qui seront alors en cours de remontée. Pourtant, vous devez essayer de corriger votre faute et, dès que ce sera possible pour vous, aider les êtres de la matière à revenir vers le PERE et vers MOI. Ainsi soit-il. Car cest ainsi la SAINTE VOLONTE DE DIEU !
AMEN! »
Et pendant que les esprits qui avaient fait la faute du manque damour commençaient à créer leur propre monde semi-matériel, dans le COSMOS des constellations se séparaient de la grande masse de la matière nouvellement créée. Ainsi des planètes et des étoiles
fixes prenaient leurs places dans lunivers matériel, et les esprits qui y étaient incorporés sengageaient à accomplir de leur mieux leur nouvelle tâche.
Lêtre spirituel BISTERA fut aussi incorporé dans une de ces nouvelles planètes matérielles. Il incombait à cette planète un devoir tout particulièrement difficile et important, car cest sur elle que devaient être incarnés les esprits qui vivraient dans
une silhouette qui se tient debout, semblable à celle des anges. Et cest là que CHRISTUS LE ROI devait libérer la force de la Rédemption et combattre ensuite lenfer et le vaincre. Cest uniquement ainsi que les esprits de lenfer seraient libérés du règne
de Lucifer pour pouvoir prendre ensuite le chemin de retour vers la lumière. Pourtant, jusque là le chemin serait encore long et difficile pour BISTERA. Car, auparavant les esprits venant de lavant-enfer devraient passer par les échelons corporels de la
matière afin que leurs corps spirituels redeveniennent un peu plus harmonieux. Pour cela, ces êtres devaient tout dabord être incarnés comme êtres vivants minuscules et comme minéraux, puis comme plantes, et ensuite comme animaux, avant quils puissent recevoir
à nouveau un corps ressemblant un peu à celui des anges. Pour les différents êtres spirituels, cette phase dadaptation corporelle dura très longtemps, et BISTERA attendait impatiemment le moment où le premier être dont la silhouette ressemblerait un
peu à celle dun ange serait matérialisé.
Alors vint le moment où CHRISTUS LE ROI et les scientifiques célestes réunirent leurs forces et les forces de la matière pour créer le corps du PREMIER HUMAIN. Cétait un corps matériel lourd et poilu dun être masculin, semblable à celui dun animal et
pourtant différent par la constitution de ses cellules. Le premier esprit masculin qui était mûr pour cela fut alors incarné dans ce corps. Cétait ADAM, le même ADAM qui était à lorigine un souverain du ciel, qui par sympathie pour une autre personnalité
sétait décidé pour le règne de Lucifer, et qui plus tard comme souverain de PARADISIA avait confirmé encore une fois sa désobéissance envers LA LOI DIVINE. Lorsquensuite il fut jeté en enfer avec son épouse EVE et tous les autres paradisiens, il regretta
amèrement sa faute ; il sefforça - de même quEVE - de raisonner dautres esprits de lenfer. Ainsi, tous deux furent parmi les premiers esprits à être emmenés dans lavant-enfer, et plus tard ils étaient aussi les premiers à être autorisés à remonter les
différents échelons corporels de la matière. Et à présent ils pouvaient devenir être les premiers êtres humains car, conformément à LA LOI DIVINE, ils lavaient mérité.
Le premier être humain était comme un enfant bien que son corps soit celui dun adulte. Les anges célestes instruisirent ADAM sur tout ce quil devait savoir pour survivre dans la matière. Et ils lui apprirent aussi à être aimable et amical envers tous les
êtres de la nature qui lentourait et à voir des amis et des frères et soeurs dans tous les animaux, plantes et minéraux. Alors vint le temps où ADAM désirait ardemment une compagne, une personnalité qui serait son égale. Pour cela le corps du premier être
humain féminin devait dabord être créé. Comme les forces nécessaires existaient déjà dans la composition correcte du corps dADAM, CHRISTUS et des scientifiques célestes concernés plongèrent ADAM dans un profond sommeil quon nomme également transe.
Pendant une telle transe, les forces du corps se séparent très facilement de celui-ci, et les esprits célestes sont autorisés à les utiliser dans la matière pour des devoirs voulues par DIEU. Alors il en fut ainsi, les forces corporelles du premier être humain
furent séparées de son corps et une partie fut utilisée par les spécialistes célestes pour former le corps du second être humain. Cétait cette fois un corps féminin qui était, à vrai dire, aussi poilu et lourd que celui dADAM bien quun peu plus gracieux.
Cest dans ce deuxième corps humain que lesprit dEVE fut incarné, EVE qui déjà avait attendu ce moment alors quelle était encore dans leau delà. Lêtre humain EVE était aussi comme un enfant bien que son corps soit adulte. ADAM qui comprenait vraiment
très bien sa situation, sefforça dêtre aimable envers elle et linstruisit sur tout ce quelle devait connaître dans sa vie matérielle, de même que les anges lavaient fait avec lui.
Lorsque le temps fut venu pour ADAM et EVE de sunir corporellement, ils entendirent - venant dun nuage de force - une voix tonnante, la VOIX DE DIEU, qui leur communiqua ce qui suit :
«ADAM et EVE, vous les humains qui vivez sur la terre de la planète BISTERA, écoutez MA LOI qui est en même temps MA BENEDICTION pour vous :
Ecoutez toujours MES saints anges et obéissez à leurs indications, car ils sont une aide pour vous! Entretenez les échanges avec MES anges, cela peut seulement vous apporter le salut ! Toutefois évitez les échanges avec les esprits de lenfer, cela ne pourrait
que vous nuire ! Aimez et respectez les êtres de la nature, car ils sont vos amis et vos frères et soeurs ! Cest ainsi MA VOLONTE que vous, ADAM et EVE, soyez bénits et nommés Père et Mère de lHumanité, car vos descendants seront nombreux. Elevez vos
enfants pour quils deviennent de bons humains qui respectent MES LOIS et qui accomplissent MA VOLONTE, afin que la venue du Rédempteur soit possible! Ainsi allez, soyez féconds, croissez et multipliez-vous, et soumettez cette terre avec tout ce qui y
vit, et soyez pour ces êtres de bons et justes souverains ! Ainsi soit-il, car JE LE VEUX AINSI ! »
Et il en fut ainsi.
DIEU et CHRISTUS voyaient les humains sur la terre de la planète BISTERA sefforcer à faire la VOLONTE DE DIEU et ILS Sen réjouissaient beaucoup. Aussi DIEU bénissait-IL les humains. Et les descendants dADAM et EVE peuplèrent la terre et furent de bons
amis pour tous les animaux, plantes, minéraux et esprits de la nature avec qui ils vivaient sur BISTERA.
Pourtant cela ne dura pas assez longtemps, le mal reprit le dessus - le mal qui était lélément principal de la force de la matière - et alors les humains se laissèrent influencer par les vibrations des esprits de lenfer. Un des fils dADAM nommé ABEL,
qui était berger, aimait beaucoup les animaux et les êtres de la nature. Il était heureux dêtre un berger et il remercia DIEU en LUI sacrifiant le plus bel animal de son troupeau. DIEU vit cette offrande avec bienveillance, car cela venait du cur, et ainsi
la fumée claire du sacrifice par le feu monta vers le ciel. Par contre CAIN, le frère dABEL, était cultivateur et il travaillait durement pour cultiver ses champs. Lorsque le temps de la moisson fut venu, CAIN voulut aussi faire une offrande à DIEU. Mais
CAIN ne voulait pas admettre quil devrait sacrifier à DIEU le meilleur de ses champs. Il pensait quil avait, tout bien considéré, travaillé assez durement et quil allait de soi que le meilleur de son travail lui revienne. En agissant ainsi, CAIN ne reconnaissait
pas quen réalité, il devait tout à DIEU, aussi bien ses champs que sa vie. Donc, il allait et prenait de lherbe déjà desséchée et en fit loffrande à DIEU. Pourtant cette offrande sans amour ne réjouit pas DIEU. Et pour montrer à CAIN que son
agissement nétait pas juste et quIL ne voulait pas accepter son offrande, DIEU ne laissa pas le feu du sacrifice flamber correctement, et ainsi sa fumée ne pouvait pas monter dans le ciel. CAIN savait tout de suite ce que cela signifiait ; pourtant, au
lieu de reconnaître sa faute, il devint tout simplement jaloux de son frère ABEL, et dans une brusque colère, il se jeta sur lui et le tua. A peine avait-il fait cela que CAIN reconnut sa faute et, plein dangoisse pour ce qui allait maintenant arriver, il
essaya de se cacher. Pourtant DIEU et CHRISTUS savaient très bien où il se trouvait. Avec frayeur, CAIN entendit alors la tonnante VOIX DE DIEU qui lui demandait :
« CAIN, pourquoi te caches-tu devant MOI ? Sors de ta cachette et dis-moi où est ton frère ABEL ? Que lui est-il arrivé que je ne le trouve plus dans le monde matériel ? »
Si CAIN avait alors avoué la vérité et regretté sa faute, DIEU et CHRISTUS lauraient aidé par la suite à saméliorer. Pourtant il sentêtait seulement encore dans sa jalousie envers ABEL et, influencé par les esprits de lenfer qui linspiraient, il pensa
que DIEU aimait évidemment toujours encore plus son frère ABEL que lui. Aussi, donna-t-il à DIEU, avec impertinence, la réponse suivante :
« Est-ce que je suis le gardien de mon frère ? Comment puis-je savoir où il est ? En tout cas ici, dans les champs, je ne lai pas vu. Cherche-le donc dans la prairie, auprès de ses moutons où cest normalement sa place ! »
A ces mots la « VOIX DE DIEU » gronda à nouveau :
« CAIN, CAIN, pourquoi me mens-tu ? Tu es devenu le meurtrier de ton frère et tu ne veux pas ME dire la vérité ! Cest pourquoi MA malédiction va te toucher, tu quitteras cette région dans laquelle la vie était si agréable pour toi. Va-ten et ne reviens
plus jusqu'à ce que tu te sois repenti de ton péché et que tu veuilles bien taméliorer ! »
Pourtant CAIN dans sa colère ne pensait pas du tout à se repentir. Il sen alla, prit de force une de ses soeurs, fit delle son esclave et lemmena avec lui dans un pays lointain. Bien que la vie y était inhospitalière, ses frères et soeurs qui habitaient
là lacceptèrent avec bienveillance. Toutefois, CAIN les récompensa de leur confiance envers lui par sa méchanceté et par sa rude violence jusqu'à ce quil les ait tous soumis et quils ne soient plus que ses esclaves. Pour cela DIEU était très en colère
et CHRISTUS, LE ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION, punit CAIN de maladies et dinfirmités.
Et cest ainsi que la vie continuait dans le monde matériel: influencée dune part par les puissances des esprits du mal et dautre part par les bons esprits de DIEU, les humains étant tiraillés
- par le bien et par le mal,
- entre vérité et mensonge,
- entre justice et injustice.
Pourtant à chaque fois que la force de lau-delà devenait dorée et quun être humain au moins réussissait à se distancer de tout mal et servait uniquement la vérité et la justice, alors les accès spirituels de lenfer étaient fermés et le monde matériel
pouvait encore seulement être influencée par les saints esprits de DIEU. Alors la paix régnait dans le monde des humains durant toute une période.
On nomme une telle période ère dorée ou ère atlante. Et un tel humain qui, par son engagement pour la vérité et la justice, a provoqué la fermeture des portes de lenfer reçoit le titre dATLANTE, ce qui signifie autant que combattant de DIEU. Tous
les êtres humains qui ont alors suivi cet ATLANTE, qui comme lui se sont laissés instruire par les esprits de DIEU et se sont engagés pour la vérité et la justice, sont aussi nommés des ATLANTES, aussi bien par les esprits de DIEU que par tous les autres
humains. Les atlantes sengageaient en vertu des instructions du monde des esprits de DIEU, de nouveau aussi pour la nature ; et ils sont redevenus de bons amis pour les animaux et tous les êtres de la nature. Cest avec plaisir que les esprits de la nature
se montraient à eux et leur donnaient une instruction sur les lois divines qui régissent la nature. Et les atlantes honoraient les lois de DIEU. Les esprits célestes leur enseignaient comment ordonner les forces de la nature dans le sens voulu par DIEU et
en SON honneur. Et tous les atlantes sefforçaient beaucoup pour faire tout en lhonneur de DIEU, ce qui réjouissait beaucoup DIEU et CHRISTUS. Et cest pourquoi ILS firent communiquer aux atlantes que le ROI DU CIEL viendrait un jour sur terre pour libérer
entièrement les êtres humains du pouvoir de lenfer, si seulement les atlantes restaient désormais soumis à DIEU. Ils remercièrent DIEU pour cette communication, firent tous les préparatifs pour la venue du ROI du CIEL dans la matière, et ils patientèrent
en lattendant.
Pourtant il arriva ce qui devait arriver, les atlantes découragés par cette attente commencèrent à grogner contre DIEU. Ce qui amena les portes de lenfer à souvrir lentement et les esprits de lenfer à reprendre le pouvoir sur la matière. Et DIEU et les
SIENS firent submerger le pays des atlantes.
La belle ATLANTIDE a déjà existée huit fois sur terre, huit fois les atlantes ont vécu selon la Loi de DIEU, mais huit fois ils sont devenus mécontents envers LUI. Alors chaque fois DIEU a dû intervenir et punir dune main forte les atlantes. Et à chaque
fois ATLANTIDE fut engloutie par la mer.
Cependant, la phase suivante du grand Plan de Salut devait alors commencer, car DIEU savait combien il est important de préparer minutieusement larrivée du Rédempteur dans la matière. La prochaine étape, dune importance extrême, était de reconstruire
chez les humains leur croyance en DIEU et quils la conservent. Dans ce but, DIEU voulait éduquer SON propre peuple qui LE servirait entièrement et qui respecterait SES LOIS, mais qui devrait vivre cette fois dans des conditions considérablement plus difficiles
que les atlantes des temps anciens. Car, en fin de compte, on était au milieu dune ère satanique nommée également ère luciférienne. Et pendant une telle période le règne de Lucifer dans la matière était sans restrictions, car la justice divine lexigeait
ainsi.
CHRISTUS voulait assumer personnellement ce devoir difficile qui consistait à reconstruire le peuple de DIEU et à le garder pur dans sa foi en DIEU. Donc, le ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION chercha parmi les humains un homme qui était à la fois honnête,
juste et aimable. ABRAM - tel était son nom - vivait avec toute sa tribu à Ur, la ville de ses ancêtres. Un jour, alors quil allait inspecter ses champs, il entendit comme un grondement de tonnerre qui venait du lointain ; et comme le ciel était lumineux,
clair et pur, ABRAM prit peur et se jeta à terre. Alors il sentit une odeur très agréable et, lorsquil releva la tête pour regarder doù cela provenait, il vit dans le ciel un gros nuage blanc duquel jaillissaient dans toutes les directions de nombreux éclairs
lumineux. Le nuage descendit et lenveloppa complètement alors quil entendait la voix de DIEU lui parler avec douceur :
« ABRAM, MON enfant, réjouis-toi car ton DIEU est content de toi. Aussi, tai-JE désigné pour ME servir. Donc, lève-toi, dis au revoir à toutes tes connaissances et tes soi-disant amis, prends tout ton bien et emmène avec toi ta tribu vers la Terre Promise
où coulent lait et miel ! JE ty bénirai afin que tu deviennes fécond et sois le Père dun grand peuple. Maintenant, va MON enfant et sois sans craintes, car ton DIEU veillera sur toi. »
Et ABRAM accomplit la volonté de DIEU.
Donc, suivant les conseils de DIEU, ABRAM se mit en route vers la Terre Promise où coulent lait et miel. De sa tribu, seul son neveu avait voulu laccompagner. Tous les autres membres de sa famille le considéraient comme complètement fou depuis quil
avait vendu toutes ses possessions à Ur pour sen aller dans un pays étranger inconnu. Et lorsquABRAM leur racontait comment DIEU lui avait parlé, ils disaient : « Que veux-tu dire avec : DIEU ma parlé. De quel dieu parles-tu ? Il y dinnombrables dieux.
Tu ne timagines sûrement pas quun dieu vraiment important sadresserait à toi pour te bénir, pauvre nigaud. Va plutôt à la maison et ne bois plus autant si tu ne le supportes pas. » Et ils riaient et se moquaient de lui.
Pourtant ABRAM ne se laissait pas déconcerter, il quittait Ur pour aller vers ce pays étranger où DIEU devait le bénir et où il deviendrait le Père dun grand peuple. Il était accompagné de son épouse SARAI, de son neveu LOT et de sa femme, de serviteurs
et desclaves et aussi du bétail qui leur appartenait.
Le voyage fut long et pénible; pourtant à chaque fois quABRAM était presque désespéré, doutant dêtre encore dans la bonne direction, le nuage de DIEU lui montrait le chemin. Avec ce long voyage, DIEU voulait éprouver ABRAM, mais celui-ci resta
continuellement fidèle à DIEU, de même que LOT.
Les femmes cependant furent bientôt découragées, elles désiraient ardemment vivre dans une ville, comme elles en avaient lhabitude. Pour cette raison, et aussi parce quelles devaient acheter des provisions fraîches, ils firent un détour en Egypte.
Lorsquils y arivèrent, ABRAM apprit que le roi dEgypte cherchait de jolies femmes pour son harem et quil était prêt à payer un bon prix pour les avoir. ABRAM qui aimait beaucoup largent, regrettait déjà depuis un certain temps davoir quitté sa fertile et
riche terre des environs dUr. Car là-bas la moisson lui avait toujours rapporté beaucoup dargent. Il pensait que sa femme SARAI - bien que très belle - était stérile et quil ferait mieux de la vendre. Il avait lintention ensuite de prendre une femme
plus jeune qui lui donnerait les enfants que DIEU lui avait promis. Cependant en Egypte il était strictement interdit de vendre sa propre épouse, alors ABRAM présenta SARAI comme sa sur. Et les mandataires du roi dEgypte achetèrent SARAI pour son harem.
Mais cétait contre la VOLONTE DE DIEU. Cest pourquoi CHRISTUS, LE ROI ET LE SEIGNEUR DU CIEL, envoya un ange qui se manifesta en rêve devant le PHARAON et lavertit ainsi :
« Si vraiment tu tunis corporellement avec cette femme, qui est nouvelle dans ton harem et qui répond au nom de SARAI, le SEIGNEUR DU CIEL ET DE LA LUMIERE te tuera sur place et te jettera dans lobscurité. Car cette femme est déjà lépouse dun autre
homme qui sest présenté comme son frère pour pouvoir la vendre avec profit. »
Le PHARON était épouvanté après cette communication. Il faisait venir SARAI et lui demandait si cétait vrai quelle était déjà mariée. Alors SARAI pensa quil avait appris par ses gens ce qui était arrivé et en pleurant elle lui raconta tout. Lorsquil
apprenait ce quavait été son sort, le PHARAON avait pitié de SARAI et faisait appeler ABRAM. Lorsque celui-ci se présenta devant lui, le PHARAON lui demanda :
« Pourquoi mas-tu menti et caché que cette femme est la tienne ? A cause de toi le SEIGNEUR DU CIEL ET DE LA LUMIERE sest fâché et veut me jeter dans lobscurité. IL ma envoyé un ange pour mavertir que je ne dois pas mapprocher delle parce quelle
est ta femme. Donc, prends ta femme et disparais de ma vue ! Et sois content davoir une telle femme qui, malgré loutrage que tu lui as infligé, a encore demandé grâce pour toi auprès de moi. »
Alors, ABRAM comprit que DIEU ne lui permettrait pas de vendre SARAI. Le cur lourd, il rendit tout largent au PHARAON et quitta lEgypte avec SARAI et les siens.
ABRAM regrettait ce quil avait fait et il demanda à DIEU SON pardon. Puis il fit cadeau à SARAI de joyaux en or et dune servante quil avait achetée en Egypte. Et guidés par le nuage de DIEU, ils sen allèrent de nouveau vers la Terre Promise.
ABRAM et les siens voyagèrent encore longtemps dans le désert sous la guidance du nuage divin. Le voyage était difficile, pénible, car DIEU et CHRISTUS voulaient éprouver ABRAM et LOT le plus durement possible. De même, leurs femmes devaient accepter
beaucoup de privations, et silencieusement elles supportaient ce qui était leur destin. SARAI, particulièrement, souffrait énormément de la dureté de cur de son époux qui ne lui avait toujours pas pardonné davoir dit la vérité sur lui au PHARAON. Pourtant,
sachant maintenant que cétait le souhait de DIEU que SARAI soit à ses côtés, ABRAM la gardait auprès de lui.
Enfin, ils arrivèrent dans le pays de la Terre Promise et le nuage divin les conduisit sur une hauteur où ABRAM fit monter les tentes. Vers le soir, il se retira dans sa tente pour remercier DIEU de les avoir conduits, lui et les siens, aussi sûrement dans
ce merveilleux pays, et davoir pu dépasser toutes les difficultés quils avaient rencontrées. Et de tout cur il louangea DIEU pour SA BONTE. Ce qui réjouit DIEU. Alors LA VOIX DE DIEU sadressa à ABRAM :
« ABRAM MON ENFANT, écoute MOI :TON OBEISSANCE ENVERS MOI EST TA FORCE, cest pourquoi JE veux te bénir maintenant afin que tu sois fécond et que ta semence soit innombrable comme le sable sur la plage au bord de la mer. VA maintenant et continue dêtre
MON SERVITEUR. Parcours et découvre le pays de Palestine où je tai conduit, mais rentre toujours à cet endroit qui est béni. Toutefois, reste à lécart des villes de SODOME et GOMORRHE qui se trouvent dans la plaine, leurs habitants sont de mauvais humains
et des serviteurs du mal ! Et laisse seulement entrer sous ta tente les voyageurs que JE tenverrai ! Cest pour ton bien. Maintenant, va vers ta femme SARAI, car elle aussi a été bénie par MOI ! »
Et pendant que LA VOIX DE DIEU parlait à ABRAM, une lumière lenveloppa, elle était si intense que toute la tente en fut illuminée; il arriva la même chose à SARAI dans sa tente. LOT, son épouse et tous les serviteurs virent cela, et tous furent très
étonnés. LOT prit la parole : « LE SEIGNEUR DU CIEL ET DE LA LUMIERE a béni mon Seigneur ABRAM et son épouse SARAI, que chacun de nous le voit et reconnaisse la BONTE DU SEIGNEUR ! GLOIRE A DIEU NOTRE SEIGNEUR ! » Puis, il se baissa vers le sol et cacha son
visage dans ses mains. DIEU et CHRISTUS se réjouirent de ces paroles et la lumière rayonna sur LOT. Puis la VOIX DE DIEU retentit dans un grondement, et tous pouvaient lentendre :
« Toi aussi LOT, tu as toujours été pour MOI un fidèle serviteur et tu Mas maintenant rendu les honneurs comme il convient. Pour cette raison JE vais te protéger et te préserver continuellement, quoi quil arrive. Nimporte où tes pas vont te mener, mes
serviteurs seront auprès de toi et veilleront sur ton salut, car tu las mérité ! »
Alors tous ceux qui étaient présents sinclinèrent vers le sol et remercièrent DIEU pour SA BONTE.
Durant le temps qui suivit, ABRAM et LOT prospectèrent les environs. Ils voyageaient dans le pays de Palestine mais revenaient toujours à leur camp, comme DIEU lavait conseillé à ABRAM. Cependant, très vite les pâturages devinrent trop petits pour leurs
troupeaux et ils décidèrent de se séparer. LOT choisit daller dans les environs des villes de la plaine, son épouse désirant ardemment vivre en ville. Ils séparèrent donc leurs troupeaux et se dirent au revoir. Malgré lavertissement dABRAM qui lui avait
rappelé que DIEU lui avait conseillé déviter les villes de la plaine, LOT sen alla avec sa famille dans les environs de SODOME qui était une riche ville commerçante.
Le temps passa. ABRAM savait tirer profit de la terre riche et fertile de Palestine. Ses moissons comme ses troupeaux lui rapportaient beaucoup dargent, et il devenait plus riche quil ne lavait jamais été auparavant à Ur. La bénédiction de DIEU était
sur tout ce quABRAM faisait.
Pourtant SARAI restait toujours sans enfant et elle doutait de la parole de DIEU. Comme elle devenait plus âgée, elle pensait que pour elle le temps pour devenir mère était passé. Cependant ABRAM désirait toujours un héritier. Alors, SARAI alla chercher sa
servante égyptienne et la conduisit à son époux pour quil procrée avec elle le fils quil souhaitait ardemment. Et il en fut ainsi. Mais cétait contre la VOLONTE DIVINE !
HAGA légyptienne fut enceinte et accoucha dun fils quABRAM nomma ISMAEL. ABRAM était très fier dISMAEL qui était sain et robuste et se développait magnifiquement. HAGA était fière, elle aussi, dêtre la mère du fils de son SEIGNEUR ; et elle regardait
avec dédain SARAI qui était toujours sans enfant : « Regardez larbre desséché qui na jamais porté de fruits et qui nen portera jamais ! Mais mon fruit à moi, chacun peut le voir et ladmirer, car il est beau et fort et mon SEIGNEUR laime beaucoup. »
Cest ainsi quHAGA se moquait toujours de sa maîtresse; pourtant, SARAI acceptait silencieusement son lourd destin et restait bienveillante envers sa servante.
Durant le temps de la moisson, des voyageurs qui parcouraient le pays exigèrent dABRAM quil les laisse entrer dans sa tente. ABRAM leur dit alors : « Je laisse entrer sous ma tente uniquement ceux qui ont été envoyés par mon SEIGNEUR et DIEU. Justifiez
donc votre identité, de qui vous êtes les serviteurs, afin que je sache si vous êtes bien les envoyés du SEIGNEUR. » Alors les voyageurs se fâchaient, juraient contre ABRAM et DIEU et disparaissaient dans un nuage obscur.
Lorsque la moisson fut rentrée, ABRAM alla remercier DIEU pour tous les dons quIL lui avait faits et il LUI sacrifia son meilleur blé et son plus bel agneau. A ce moment-là il vit au loin trois hommes qui venaient vers lui par les champs. Lorsquils
arrivèrent à proximité dABRAM, ils le saluèrent gentiment et lui demandèrent sils pouvaient camper dans les environs de ses tentes, car ils avaient longuement marché, et ils partageraient volontiers leur pain avec lui. ABRAM demanda aussi à ces trois hommes
de lui dire de qui ils sont les serviteurs, car il tolère uniquement aux environs de ses tentes ceux qui ont été envoyés par son DIEU. Alors tous les trois enlevaient leur manteau et ils rayonnaient dans une lumière vive ; et celui qui était au milieu parla
: « Nous nous trouvons ici sur ordre du TOUT-PUISSANT, ETERNEL ET UNIQUE DIEU ET CREATEUR. Le ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION mis en place par DIEU nous a ordonné de tapporter Son message. Ainsi parle le ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION :
ABRAM, écoute bien. Ton neveu LOT se trouve en grand danger, car les mauvais esprits tiennent à présent entièrement et complètement dans leurs griffes le pouvoir sur SODOME et GOMORRHE. Je dois détruire les villes de la plaine afin que leurs habitants ne
créent pas *de plus grands malheurs que ceux quils ont déjà causés jusqu'à présent. »
ABRAM était épouvanté : « Mais si maintenant le SEIGNEUR voit quil y a encore dix mille personnes de bonne volonté dans la ville, ne pourrait-il pas à cause delles sauver la ville de SODOME ? »
Lange guide lui répondit :
« Ainsi parle le SEIGNEUR :
Sil y avait encore dix mille bons dans cette ville, JE pourrais sauver SODOME.
Sil y avait encore mille de ceux-ci, JE pourrais sauver SODOME.
Sil y avait encore cent de ceux-ci, JE pourrais sauver SODOME.
Sil y avait encore dix hommes bons dans SODOME, JE sauverais la ville.
Et sil y avait encore seulement cinq humains convenables dans cette ville, JE la sauverais.
Pourtant ce nest pas ainsi ! »
Alors ABRAM sagenouilla et implora DIEU à haute voix pour quil ait pitié de son neveu LOT et de sa famille. A ce moment-là le nuage divin apparut, et intensifia sa lumière au dessus des trois étrangers, et LA VOIX DE DIEU tonna clairement et
distinctement pour tous :
« Jai promis que Jenverrais MES serviteurs pour protéger les MIENS et JE tiens MA PROMESSE, comme JE lai toujours fait et comme JE le ferai toujours ! »
En larmes, ABRAM remercia DIEU, LE louangea et le glorifia pour SA BONTE. Puis ABRAM invita les trois anges à lapparence humaine, à le suivre sous sa tente. Il avait compris à présent quel genre de voyageurs le DIEU SUBLIME lui avait envoyé. Dans sa tente,
ABRAM servait lui-même les anges et leur offrait les meilleurs mets et vins. Et pendant quils mangeaient ensemble, les anges matérialisés racontaient les horribles choses qui se passaient dans les villes de la plaine :
« La prostitution et les vices de toutes sortes sont loués comme des vertus. Et de vraies vertus sont considérées comme des vices. Les jeunes sont depuis leur plus tendre enfance, aussi dépravés que les adultes. Pourtant, on donne la responsabilité pour
tous ces malheurs aux vieillards et aux faibles que lon soumet aux horribles douleurs de la torture jusqu'à ce quils meurent finalement. »
Avant que les anges ne partent, ils bénirent ABRAM, et leur guide dit :
« Ainsi te parle le SEIGNEUR DU CIEL :
Sois béni ABRAM, car tu as honoré MES SERVITEURS comme il se doit et tu as fermé lentrée de ta tente aux serviteurs du mal. A lavenir, reste tout aussi sage, suis les conseils du TOUT-PUISSANT et tu ne manqueras de rien. »
Alors un nuage lumineux enveloppa les trois anges et ils disparurent devant les yeux dABRAM.
Lorsque les anges eurent disparu, ABRAM alla sacrifier à DIEU LE TOUT-PUISSANT un jeune mouton qui était sans défauts aucuns et il remercia DIEU pour SA BONTE et SA SAGESSE. Après avoir fait cela, ABRAM se sentait miraculeusement fortifié et ressentait en
lui une paix profonde. Il alla dans la tente de SARAI et resta avec elle jusquau lendemain.
Pendant ce temps, le pouvoir néfaste de lenfer régnait dans les villes de la plaine.
Les humains de GOMORRHE comme de SODOME étaient complètement pervertis. Dans livresse de leur commerce avec les mauvais esprits, ils se comportaient comme des animaux sauvages qui ne contrôlent pas leur sens. Ils chancelaient en criant et en hurlant dans
les rues des villes et rendaient hommage au seigneur de lobscurité. Dans leur folie, ils allaient jusqu'à frapper leurs têtes contre les murs des maisons jusqu'à ce quelles soient ensanglantées et ils remarquaient à peine les douleurs qui en résultaient.
Leur perversité était marquée sur leurs visages épouvantablement défigurés. Cest ainsi quils se mettaient en route pour aller pervertir ou tuer LOT, le neveu dABRAM, quils nommaient lennemi qui vit parmi nous.
Cependant DIEU avait envoyé aussi les messagers chez LOT pour lavertir. Les trois anges matérialisés en êtres humains venaient justement dapparaître dans la maison de LOT. A peine lange-guide lui avait-il expliqué quil se trouve en grand danger et quil
doit senfuir de SODOME avec sa famille et sous la protection de DIEU, quon martelait à la porte de la maison en tonnant : « Ouvre-nous cette porte, toi lami de la lumière, et laisse-nous entrer ! » Cest ce quhurlaient les humains déchaînés. LOT
questionna : « Qui êtes-vous et que voulez-vous ? » Alors en retour la réponse résonna : « Nous sommes les serviteurs du seigneur de la nuit. Nous voulons rendre hommage à la sombre nuit et nous tappelons pour venir danser et chanter avec nous afin que le DIEU
de la nuit ait de la joie avec toi comme avec nous. Cependant, si tu ne veux pas venir toi-même, alors envoie-nous tes fils pour quils unissent à ta place leurs esprits et leurs corps avec les déesses du plaisir ! » LOT était épouvanté. Néanmoins, il alla
vers la porte de la maison, ouvrit une petite ouverture qui sy trouvait et parla à ceux qui étaient à lextérieur : « Ni moi, ni mes fils, nous nallons venir auprès de vous, car nous ne servons pas le seigneur de lobscurité et ne voulons rien avoir à
faire avec lui. Donc si vous voulez rendre hommage à ce monstre, alors emmenez vos propres filles comme vous avez lhabitude de le faire! » Alors ils hurlaient comme sils avaient été touchés par le feu, et un rugissement et une puanteur venaient deux
comme si cela sortait de la gueule dun animal monstrueux, et un nuage sombre avançait vers LOT. Alors un des anges arrachait LOT de la porte et ordonnait aux méchants - au nom du ROI ET SEIGNEUR DE LA CREATION - de séloigner. Le nuage sombre disparaissait
et les humains enragés se retiraient en criant. Lange matérialisé en être humain rabattait la petite ouverture de la porte et disait à LOT : « Sois sans crainte, ils ne vont plus revenir aujourdhui. Mais maintenant prends avec toi ta femme, tes enfants
et tes fidèles serviteurs et suivez-moi tous, je vous emmène là où vous serez en sécurité. Pourtant vous devrez me suivre sans jeter un seul regard derrière vous, autrement vous seriez solidifiés en une colonne de sel. »
LOT rassemblait donc autour de lui les siens ainsi que ses fidèles serviteurs et leur expliquait ce qui allait maintenant arriver. Sa femme, bien que regrettant beaucoup de devoir abandonner tous leurs biens, était néanmoins contente de pouvoir quitter les
environs de cette ville désagréable. Puis ils sortaient par la porte arrière de la maison et, conduits par les anges matérialisés en êtres humains, quittaient les environs de SODOME et GOMORRHE. A peine lavaient-ils fait quil y eut derrière eux un immense
craquement. LOT pensa à lavertissement de lange et cria à haute voix : « Ne vous retournez pas, regardez seulement tout droit devant vous et demandez aide et force à DIEU ! » Pourtant, sa femme ne sut pas résister à la tentation, elle voulait voir ce
qui se passait derrière eux et elle se retourna. Une lumière brillante rayonnait partout lorsque SODOME et GOMORRHE disparurent, redevenant sable et poussière.
Lorsque le craquement cessa complètement et que la brillante lumière eut disparu, lange qui les guidait fit arrêter LOT et les siens pour regarder en arrière : les villes de la plaine avaient disparu et cétait comme si elles navaient jamais existé. Pourtant
au loin on apercevait une triste silhouette : raidie dans une colonne de sel, se trouvait là celle qui navait pas respecté lavertissement de lange divin. LOT en larmes parla : « Regardez tous le témoignage que votre maîtresse constitue maintenant !
Elle va rappeler aux voyageurs qui passeront que rien en vérité n'est plus important que lobéissance au DIEU VRAI, UNIQUE ET TOUT-PUISSANT ! » Et il en fut ainsi.
Les anges emmenèrent LOT et les siens vers les tentes dABRAM et les quittèrent aussitôt arrivés. ABRAM et les siens se réjouirent de revoir LOT et tous ceux qui arrivaient avec lui. ABRAM, LOT et SARAI offrirent ensemble à DIEU LE SEIGNEUR des offrandes
par le feu pour le remercier de sa grâce infinie. DIEU et CHRISTUS sen réjouirent beaucoup et donnèrent leur bénédiction à tous trois.
Et bien que personne nait cru que cela pourrait arriver, SARAI était devenue enceinte et elle accoucha dun fils sain pour ABRAM. Ainsi saccomplissait pour elle - selon la SAINTE VOLONTE DE DIEU - la promesse quIL avait faite à ABRAM.
ABRAM était plus quheureux, il remercia DIEU et LE louangea pour SA BONTE et SON AMOUR. Alors la VOIX DE DIEU retentit :
« ABRAM, Jai tenu MA promesse et JE tai fait cadeau dun fils que tu nommeras ISAAC, car il sera MON serviteur. A partir de maintenant tu ne seras plus ABRAM, mais ton nom sera ABRAHAM, car à présent tu es le père dun grand peuple. Et la mère de lenfant,
appelle-la maintenant SARAH, car elle aussi est la mère dun grand peuple qui a sa semence dans lenfant. Protège-la, de même que lenfant, car les deux ME sont très précieux ! »
Et à partir de ce jour, la mère de lenfant fut appelée SARAH et son père ABRAHAM. Ils suivaient les chemins de DIEU, étaient honnêtes et unis dans LA VOLONTE DE DIEU.
ISAAC grandissait. Bien quil ait plutôt un corps frêle et délicat, il était la fierté de ses parents, car le garçon était extraordinairement sage et il apprenait très vite. Il sintéressait à tout ce que DIEU a créé et aimait que son père raconte ce qui était
arrivé jusqu'à ce que la promesse de DIEU soit accomplie et que lui ISAAC vienne au monde . A linverse dISMAËL - le premier fils quABRAHAM avait eu avec la servante HAGA - ISAAC était un enfant très aimable qui très tôt se gagnait tous les coeurs.
Il avait de très bons rapports avec les hommes comme avec les animaux.
Il ny avait quune personne qui haïssait profondément ISAAC, cétait HAGA la mère dISMAËL. Depuis la naissance dISAAC, ABRAHAM navait pas plus dattention pour elle que pour nimporte quelle autre servante. Il aimait toujours leur enfant ISMAËL mais il
ne le considérait plus comme son héritier. HAGA gardait dabord sa rancune dans son cur, cependant lorsquelle vit quISAAC en grandissant devenait chaque jour plus beau, sa haine pour lui et sa mère saccrut.
Par contre, depuis la conception de leur fils commun, SARAH avait gagné lamour et la considération de son époux. Et depuis la naissance dISAAC tout le monde lui montrait également plus de considération . Maintenant tous les hommes et les femmes disaient :
« Regardez, cest notre vraie maîtresse qui a accompli la promesse du DIEU TOUT-PUISSANT et qui LUI a fait naître un enfant à lâge très avancé de quatre-vingt-dix ans. Cet enfant est une grande bénédiction pour notre maître et pour nous tous ! ». HAGA était
la seule personne qui gardait rancune à SARAH et elle inculquait sa rancune à son fils ISMAËL.
Ainsi une fois, alors quils jouaient ensemble, ISMAËL qui était un garçon robuste poussa son demi-frère à terre et cria très fort : « Cest ainsi que tu devrais te coucher devant moi, toi le faible qui en vérité est seulement le second. Tu devrais être
mon serviteur, car cest moi ici lhéritier légitime! » ABRAHAM qui se trouvait dans les environs entendit cela et alla rapidement séparer les deux demi-frères en disant à ISMAËL : « Si tu es plus robuste que ton frère, alors aide-le à se relever. Car le
plus fort a le devoir daider le plus faible ! » Les enfants se calmaient et continuaient à jouer. Pourtant le cur dABRAHAM restait triste. Il comprenait maintenant la faute quil avait faite en concevant son premier fils avec HAGA. Mais cétait fait, et
maintenant il aimait beaucoup ses deux enfants.
Après cela, ABRAHAM prit son arc et sa flèche et sen alla dans les champs. Il y tira un lièvre quil offrit à DIEU comme sacrifice par le feu. ABRAHAM sagenouilla et dans sa détresse demanda à DIEU de laide. Et la VOIX DE DIEU parla à ABRAHAM :
« ABRAHAM, je connais bien ta détresse. Ecoute mon conseil : éloigne les enfants lun de lautre, et laisse ISMAËL et sa mère partir dans le désert. Donne-leur assez deau et de nourriture pour un jour. Pour tout le reste, je men occupe. »
ABRAHAM était bouleversé, car il navait pas pensé devoir se séparer dISMAËL. Pourtant il fit ce que DIEU LE SEIGNEUR lui avait ordonné.
Cest ainsi que la servante HAGA fut envoyée ainsi que son fils ISMAËL dans le désert, avec de la nourriture et une réserve deau qui suffisaient pour une journée. HAGA avait le regard sombre et ne prononça aucune parole dadieu, quant au garçon il
sanglotait en faisant ses adieux à tous. Nombreux étaient ceux parmi les serviteurs féminins comme masculins qui étaient épouvantés de la façon dont leur maître agissait. Et ils disaient : « Le maître est un maître dur qui jette dehors seulement maintenant la mère
et lenfant, il aurait mieux fait de les noyer tous les deux tout de suite après la naissance de son fils légitime ISAAC. » Car en ce temps-là cétait ainsi lusage chez les humains.
ABRAHAM se détournait, allait dans sa tente et demandait encore à DIEU de laide pour la mère et lenfant. Alors une paix profonde lenvahissait et il remerciait DIEU pour SA BONTE ET SA COMPREHENSION.
HAGA et lenfant marchèrent un jour et une nuit dans le désert puis, épuisés et assoiffés, ils restèrent étendus sur le sol. Lorsque lenfant recommença à pleurer, la mère alors reconnut ses propres fautes et implora DIEU :
« Pardonne-moi O SEIGNEUR DE LA VIE ! car jai péché et jétais devenue orgueilleuse envers mes maîtres. Et maintenant je souffre ici et lenfant souffre encore plus. Aie pitié de moi et ne laisse pas mourir linnocent dune mort aussi atroce. »
ET DIEU LE SEIGNEUR entendit sa supplication. Soudainement, à un pas à peine à côté dISMAËL qui pleurait, de leau pure jaillissait. Et cette source ne tarissait plus, et leau imbibait la terre. De lherbe et de bonnes plantes de toutes sortes poussaient
à une vitesse fulgurante, portaient des fleurs puis des fruits. Ainsi la mère et lenfant étaient approvisionnés comme DIEU lavait promis à ABRAHAM. Et ISMAËL devint adulte et resta tous les jours de sa longue vie un fidèle serviteur de DIEU.
ISAAC grandissait et ABRAHAM laimait chaque jour davantage.
Pourtant ABRAHAM aimait encore plus son argent. Pour cette raison il nhésitait pas à expédier dans le désert les esclaves vieux et faibles au lieu de leur donner le pain de grâce. Il préférait acheter aux caravanes qui passaient de nouveaux esclaves jeunes
et robustes qui pouvaient mieux travailler dans ses champs et contribuaient ainsi à accroître ses profits.
Lorsque DIEU LE SEIGNEUR DE LA VIE voyait que pour ABRAHAM la vie de ces humains valait moins que son argent, IL était très irrité. Et quand ABRAHAM voulait récolter sa moisson, ses hommes rentraient bredouilles, les oiseaux du ciel avaient mangé tout le
blé. ABRAHAM était stupéfait lorsquil entendait la nouvelle et allait lui-même dans les champs pour voir. Alors un tableau désolant soffrait à lui : tous les épis avaient été arrachés et mangés, il ne restait plus que les tiges creuses qui remuaient dans
le vent, et cétait comme un gigantesque champ de chaume. Il restait seulement encore par-ci et par-là quelques grains sur le sol, tout le reste avait disparu. ABRAHAM se rendait compte que cela devait être lUVRE DE DIEU. Il se disait quassurément DIEU
savait pourquoi il avait laissé faire cela, mais lui ABRAHAM ne le savait pas. Alors à haute voix il parla à DIEU : « SEIGNEUR, DIEU SUBLIME, écoute-moi, TU as envoyé les oiseaux du ciel pour manger le blé que javais semé et qui était destiné à nourrir
les miens. Maintenant je nai plus rien à leur donner comme nourriture. Que souhaites-TU que je fasse pour pouvoir nourrir les miens ? LA VOIX DE DIEU répondit à ABRAHAM :
« Ce que JE tai pris, cest la nourriture que tu as refusée à ceux de mes enfants que tu as envoyés dans le désert par souci déconomie. Donc si tu veux nourrir les tiens, sème de nouveau du blé et respecte la vie plus que largent ! »
ABRAHAM promit de le faire. Il sema les grains quil avait encore pu trouver et demanda à DIEU SA BENEDICTION. Il acheta aussi du nouveau blé avec largent quil avait pensé économiser sur le pain des vieux et faibles esclaves, et il le sema également et
demanda encore à DIEU SA BENEDICTION. ET DIEU fit pousser à nouveau le blé qui porta en peu de temps des épis rebondis. Et ABRAHAM eut une abondante moisson.
Cependant, après une année à peine, lorsquun de ses vieux et fidèles esclaves devint faible, de nouveau ABRAHAM lenvoya dans le désert et sacheta ensuite, lors du passage de la prochaine caravane, un esclave jeune et robuste. Alors DIEU devint si fâché
quIL fit détruire les champs dABRAHAM par une tempête, si bien quil ne resta plus rien debout. Et lorsquABRAHAM alla constater les dommages, il entendit LA VOIX DE DIEU résonner dans le vent :
« ABRAHAM, ABRAHAM tu as manqué envers MON COMMANDEMENT. Va maintenant et améliore-toi ! Si tu veux avoir à nouveau de bonnes moissons, alors sacrifie-MOI dabord ce à quoi ton cur sest le plus attaché ! Brûle-le en MON HONNEUR S sur lautel ! Ainsi JE
verrai si tu Maimes vraiment. Et amène-MOI ton fils ISAAC que je veux bénir pour quil marche devant MOI et quil ME serve dans ce monde comme dans le monde spirituel ! »
ABRAHAM pensait en lui-même que cest pour son fils ISAAC que son cur penche le plus, mais il ne pouvait pas comprendre que DIEU exige de lui une aussi horrible chose. «Je ne peux tout de même pas assassiner mon propre enfant ! » pensait-il tristement.
Mais une telle chose nétait pas du tout LA VOLONTE DE DIEU, DIEU voulait seulement pousser ABRAHAM à renoncer au dieu-argent et à respecter la vie humaine plus que largent. Pourtant ABRAHAM était persuadé que DIEU voulait avoir son fils en sacrifice pour
que celui-ci LE serve dans lau-delà. IL alla, prit le jeune ISAAC par la main et se rendit avec lui dans les champs. Là il dit au garçon quils allaient offrir à DIEU un sacrifice de réconciliation pour quIL ne dévaste plus leurs champs. Et ils se mirent
à chercher des pierres pour construire un autel. ISAAC se sentait tout drôle et il répétait toujours : « Père jai tellement peur. Tout ici est si inquiétant. Père, que devons-nous ainsi sacrifier à DIEU, il ny pas même un animal à sacrifier ici, pas de
blé non plus. Père, où est donc le sacrifice ? » ABRAHAM dont les pensées étaient guidées par de mauvais esprits regardait hébété devant lui sans répondre aux questions du garçon. Finalement lorsque lautel fut enfin construit, il prit le garçon par la main
et lui dit de se mettre sur lautel. Mais le garçon sen défendit avec véhémence, pleura et cria très fort : « Cher DIEU au ciel, ne me laisse pas être immolé ici, car je ne veux pas mourir ! Sil-TE-plaît ramène-moi chez ma mère ! » Et au moment précis
où ABRAHAM était sur le point de percer avec son poignard la gorge de lenfant, il sentit quon lui repoussait la main vers larrière et une lumière très claire se répandit sur lui et ISAAC pendant que LA VOIX DE DIEU résonnait :
« ABRAHAM arrête ! Laisse vivre lenfant ! JE nai jamais dit que tu devais tuer ton propre fils. Cest seulement largent que tu devais brûler en MON HONNEUR, cet argent auquel ton cur sest tellement attaché ! Malgré ta confusion sous linfluence des
mauvais esprits, tu veux Mêtre obéissant. JE veux te pardonner pour lamour de lenfant. Mais à présent va, et améliore-toi enfin ! Maintenant JE veux bénir ISAAC, car JE veux souscrire avec lui MON alliance, de sa semence sortira MON PEUPLE qui marchera
devant MOI et ME servira. Et JE veux lui apposer un signe, afin que chacun voie, quil porte en lui la semence du PEUPLE DE DIEU. »
Les larmes aux yeux, ABRAHAM remercia DIEU pour SA BONTE et, voyant courir un lièvre dans le champ, il prit son arc et sa flèche, labattit et lemmena, puis ensemble avec ISAAC ils firent à DIEU une offrande par le feu pour LE remercier. A partir de ce jour
le front dISAAC sillumina à chaque fois quil parlait de DIEU, et cela arriva de plus en plus souvent. Car ISAAC fut un vrai serviteur de DIEU.
ISAAC devint adulte, se maria et son épouse lui donna deux fils. Sur les conseils du SEIGNEUR, il les prénomma ESAÜ et JACOB, cétait des jumeaux dont ESAÜ était le premier né.
ESAÜ soccupait des troupeaux de son père, car il aimait beaucoup les animaux. En revanche JACOB était celui qui surveillait les travaux des champs. Les deux frères étaient de très bons amis. Pourtant toute la parenté, les serviteurs et les esclaves savaient
quaprès la mort dISAAC un seul des deux frères serait leur maître : ESAÜ. Le jeune homme nétait pas aussi intéressé que son père et son grand-père ABRAHAM à régner sur la tribu, il préférait être avec les animaux plutôt quavec les hommes, à lexception
de son frère JACOB. Par contre JACOB avait une grande habileté dans ses relations avec les êtres humains. Pour lui cétait facile dintervenir entre ceux qui se disputaient et de les ramener à la paix. Et, exactement comme son père ISAAC, il sintéressait
depuis son plus jeune âge à tout ce que DIEU a créé. Seulement ISAAC ne voulait pas reprendre à ESAÜ son droit de premier né et ainsi il persistait à vouloir que celui-ci devienne son successeur. Mais DIEU en avait décidé autrement.
Ainsi il arriva quESAÜ - qui cherchait souvent du miel sauvage aux abords du désert - ségare à lintérieur de ce désert. Tout comme ses animaux il ne regardait pas derrière lui, mais lorsquil voyait quelques abeilles il courrait derrière elles, et
ainsi ce jour-là il alla toujours plus loin dans le désert. La nuit vint avant quil ne remarque ce quil avait fait. Il ne reconnaissait plus rien autour de lui, et en même temps il était fatigué, il avait soif et faim. Triste, il sasseya,
regarda en haut vers le ciel et parla à DIEU, LE SEIGNEUR DE LA VIE : « DIEU TOUT-PUISSANT, écoute je TE prie ma supplication. Conduis-moi sil-TE-plaît hors de ce désert et guide-moi vers ma maison. Et quel que soit ce que TU exiges de moi, je TE le
donnerai ! » Alors subitement une tornade survint et balaya le désert, elle était si forte quelle enleva ESAÜ dans un tourbillon de sable qui lemporta au loin pour le laisser ensuite atterrir brutalement au bord du désert. Lorsquil ouvrit les yeux, encore
tout abasourdi, ESAÜ reconnut non loin de lui la tente de son frère JACOB. » Il murmura : « O merci SEIGNEUR. Et maintenant que demandes-TU de moi pour mon sauvetage ? Je te le donnerai ! » Justement JACOB sortait de sa tente tenant dans ses mains un plat
fumant de lentilles. JACOB ricana et dit : « Je ne sais pas ce que LE SEIGNEUR exige de toi, mais moi je te demanderais le droit du premier né si je pouvais avec ce plat de lentilles téviter de mourir de faim. JACOB avait ainsi parlé en plaisantant. Mais
à ces paroles ESAÜ sentit un frisson lui parcourir le dos, et la lumière du soleil montant fit rayonner dune telle façon la silhouette de JACOB quon pouvait croire quil nappartenait pas au monde matériel mais au monde spirituel. Maintenant ESAÜ savait
ce que DIEU exigeait de lui en contrepartie de son sauvetage. « Daccord frère ! » dit-il dune voix rauque. « Donne-moi tes lentilles et le droit du premier né sera le tien. De toute façon je ny suis pas particulièrement attaché, comme tu le sais déjà !»
JACOB était effrayé, il aurait aimé bien volontiers assumer le droit du premier né mais les paroles quil avait prononcées nétaient pourtant pas voulues dans ce sens. Donc il essaya de dissuader son frère de cette idée et lui dit : « Mais ESAÜ, cétait
seulement une blague ! » Ce à quoi ESAÜ répondit : « Non frère, cétait la VOLONTE DE DIEU qui ma été communiquée par ta bouche, car jai ressenti un frisson et jai vu la lumière qui men donnait confirmation. » JACOB était stupéfait, il voyait bien qu
était fermement décidé à renoncer au droit daînesse en sa faveur ; et comme il connaissait lentêtement de celui-ci, il savait aussi que cétait peine perdue dessayer de le faire changer davis. Mais quest-ce que leur père ISAAC allait dire de tout
cela ? Il pouvait être aussi entêté quESAÜ quand il sagissait de faire valoir sa volonté. Pourtant ce serait vraiment plus raisonnable que lui JACOB devienne après son père lancien de la tribu, car il possède tout simplement les aptitudes nécessaires pour
cela. Et pour ESAÜ qui est corps et âme le gardien de ses animaux, comme il les nomme tendrement, une responsabilité telle que celle dêtre lancien de la tribu serait pour lui tout simplement trop grande. JACOB décida de sen rapporter à DIEU et laissa
son frère manger les lentilles. Après quoi les deux frères sen allèrent retrouver leur père.
ISAAC était maintenant âgé, et avec lâge il était devenu aveugle. Depuis un certain temps déjà il se sentait faible et malade. Alors il fit appeler auprès de lui son fils ESAÜ pour le bénir et proclamer devant tous ses gens quil est dorénavant leur chef.
Mais ESAÜ refusa dy aller. JACOB voulut le tranquilliser et dit : «Si tu le veux, je taccompagnerai, frère ! » ESAÜ lui jeta un bref regard et dit : «Bien, mais nous échangeons alors nos vêtements, frère ! » JACOB pensait quESAÜ voulait se permettre
une plaisanterie anodine envers leur père et il accepta. Ainsi les frères échangèrent leurs vêtements : JACOB avait lapparence dESAÜ avec ses peaux danimaux et sa corne pendant sur lépaule, ESAÜ avait lapparence de JACOB dans sa robe, avec son arc et
son carquois de flèches en cuir pendant sur lépaule. Cest ainsi que les deux frères entrèrent dans la tente de leur père ISAAC.
ISAAC répondit au salut de ses fils puis dit : « Que celui de vous deux qui porte les peaux et la corne savance vers moi ! » Et JACOB se présenta devant leur père. ISAAC toucha les peaux et la corne, puis sourit et fit sagenouiller son fils. JACOB
comprit trop tard ce qui se passait : ISAAC donnait sa bénédiction à ce fils qui était agenouillé devant lui et il le déclara comme étant lancien de la tribu et par conséquent son successeur en tout. Puis il demanda également au DIEU SUBLIME de donner SA
BENEDICTION à son fils. Alors, devant les yeux de tous ceux qui étaient présents, la lumière divine enveloppa JACOB. Ce fut le témoignage que tout cela était selon LA VOLONTE DE DIEU. ESAÜ souriait, car il lavait déjà su à lavance.
JACOB se maria. Sa première femme LIA lui donna dix fils : RUBEN, SIMEON, LEVI, JUDA, DAN,
NEPHTALI, GAD, ASER, ISSACAR et ZABULON. Après la mort de LIA, il épousa RACHEL la plus jeune
sur de LIA qui lui donna encore deux autres fils : JOSEPH et BENJAMIN.
JACOB préférait les fils de RACHEL à ses autres fils, car ils ressemblaient beaucoup à leur mère. Cela fâchait
assurément beaucoup les aînés qui devenaient jaloux de JOSEPH et de BENJAMIN.
Lorsque JOSEPH eut atteint lâge de seize ans, il eut des rêves étranges, quil racontait à son père et à ses frères:
Jai rêvé que mes frères et moi, nous étions occupés dans les champs à lier des gerbes. Et mes gerbes se
soulevaient dans le vent, et celles de mes frères se couchaient devant les miennes. Alors ses frères aînés se
fâchaient trouvant que JOSEPH, sil faisait de tels rêves, était très orgueilleux.
Une autre fois JOSEPH raconta de nouveau son rêve : Jai rêvé que le soleil, la lune et les étoiles sinclinaient
tous devant moi. Alors ses frères disaient à nouveau que JOSEPH, sil rêve de telles choses, est vraiment trop
orgueilleux. JUDA lui dit : Tu es beaucoup trop prétentieux et arrogant. Quest-ce que tu timagines ? Tes
frères, ton père et ta mère doivent peut-être aussi sincliner devant toi et te servir ? Ce serait préférable que tu
tarrêtes avec tes rêveries et que tu travailles durement, comme nous le faisons nous autres. A linverse de leurs
aînés, JOSEPH et BENJAMIN avaient il est vrai des silhouettes frêles, et JOSEPH - tout comme BENJAMIN
dailleurs - nétait absolument pas apte aux gros travaux. JOSEPH qui était avide de savoir apprenait très vite, et
pour cette raison il avait été mis en place par JACOB pour gérer ses possessions. Quant à BENJAMIN, il nétait
âgé que de sept ans et encore trop jeune pour travailler, en attendant il jouait avec les chiens de son père.
Un jour, alors que les fils de LIA gardaient les troupeaux de leur père dans une région éloignée de chez eux, sur
les conseils de son père, JOSEPH alla voir ses frères aînés pour leur apporter des provisions fraîches et pour
sinformer sur leur bien-être. Lorsque les frères virent au loin venir JOSEPH, ils devinrent encore plus jaloux que
de coutume et se mirent en colère parce que JOSEPH montait le cheval de leur père et portait un nouveau
vêtement multicolore que JACOB lui avait fait faire pour que partout on le reconnaisse comme le gérant de ses
biens. Furieux de jalousie, les fils de LIA décidèrent de tuer JOSEPH et de le jeter ensuite dans une citerne, ils
voulaient après dire à leur père quun animal sauvage lavait tué. Pourtant RUBEN voulait sauver la vie de
JOSEPH, il criait : Non, frères, ne faisons pas couler le sang, car pour son sang DIEU va se venger sur nous.
Laissez-nous plutôt le jeter immédiatement dans une citerne dans le désert ! RUBEN pensait ainsi que
JOSEPH pourrait être sauvé par des voyageurs qui passeraient par là.
JOSEPH était à peine arrivé chez ses frères quils sen saisirent, lui retirèrent son vêtement multicolore et le
jetèrent dans la citerne. Cependant JUDA - qui était particulièrement jaloux que JOSEPH soccupe de la gestion
des affaires de son père et quil manipule toujours beaucoup dargent - sécria soudainement: Quest-ce que
nous en aurons de tout cela si nous le tuons seulement ? Laissez-nous le vendre comme esclave à la prochaine
caravane qui passera ! Et ils firent ainsi, ils vendirent leur frère JOSEPH pour vingt pièces dargent.
RUBEN nétait pas présent lors de la vente et était horrifié lorsquil apprenait ce qui était arrivé pendant son
absence. Il se distança de ses frères et demanda à DIEU aide et protection pour son frère JOSEPH.
Entre temps, les autres sous la conduite de JUDA avaient tué un bouc et en faisaient jaillir le sang sur le
vêtement multicolore de JOSEPH. Ensuite ils envoyèrent un serviteur apporter le vêtement à leur père, avec le
message suivant : Ce vêtement, nous lavons trouvé ainsi dans le désert. Regarde si cest bien le vêtement de
ton fils, car nous nen sommes pas sûrs ! JACOB reconnaissait de suite le vêtement et était profondément
épouvanté, car dès lors il était persuadé quun animal sauvage avait dévoré son fils JOSEPH. Dans le plus
profond désespoir, il déchirait ses vêtements, répandait des cendres sur sa tête et pendant plusieurs jours refusait
toute nourriture.
Cependant lenfant BENJAMIN, qui voyait combien son père était affligé, se rendit auprès de JACOB. Il lui prit
la main et dit : Père, prions DIEU pour lesprit de JOSEPH, pour quil soit mieux traité maintenant que
lorsquil était ici, sur terre. JACOB reconnaissait que le garçon était guidé par les esprits de DIEU et écoutait
son conseil. Ensemble avec BENJAMIN, il pria pour le salut spirituel de son fils JOSEPH. Après cela JACOB se
sentait intérieurement fortifié. IL pouvait de nouveau manger et vivre normalement. Pourtant dans son cur il
noubliait jamais JOSEPH.
JOSEPH avait été vendu par ses frères aînés à un marchand desclaves égyptien qui lavait
revendu à PUTIFAR, le général de la garde royale dEgypte. Le monde des esprits de DIEU
continuait à conduire et protéger JOSEPH, comme CHRISTUS LE ROI ET SEIGNEUR DE
LA CREATION len avait chargé. Cest pourquoi JOSEPH réussissait tout ce quil faisait, et
promptement il gagnait la confiance de son maître PUTIFAR qui le mettait en place comme
intendant de sa maison et de toutes ses propriétés.
JOSEPH savait en son for intérieur que le DIEU de ses ancêtres le protégeait et il LE remerciait
aussi souvent quil en avait loccasion pour son miraculeux sauvetage. Mais il demandait
également à DIEU pardon et aide pour ses frères aînés. JOSEPH priait DIEU aussi pour que
son père JACOB ait consolation et réconfort et pour que son jeune frère BENJAMIN ait son
aide afin que celui-ci nait pas à souffrir autant que lui, JOSEPH, de la jalousie de ses frères
aînés. DIEU et CHRISTUS se réjouissaient beaucoup de cette attitude et LA BENEDICTION
DE DIEU lui était accordée pour tout ce quil faisait. Et par amour pour JOSEPH, DIEU
bénissait toute la maison de PUTIFAR, ainsi que toutes ses possessions.
PUTIFAR avait une très belle jeune femme quil aimait beaucoup et à qui il témoignait
beaucoup de confiance. Il était lui-même dun âge déjà avancé et aurait pu être son père. En
raison de sa fonction de général de la garde royale, PUTIFAR nétait pas souvent à la maison.
Par contre, lintendant de sa maison et de ses biens, JOSEPH, passait presque tout son temps
dans la maison et les écuries de son maître. JOSEPH était jeune et il avait un joli visage ;
rapidement la femme de PUTIFAR se sentit attirée vers lui. Elle trouva un prétexte pour le faire
venir dans ses appartements et essayer de le séduire. Pourtant JOSEPH résista à ses avances et
quitta ses appartements. Mais cela blessa lorgueil de la femme de PUTIFAR qui se mit en
colère contre JOSEPH. Elle craignait de plus quil parle à son époux de ce qui était arrivé. Cest
pourquoi elle envoya à JOSEPH sa servante pour lui dire ceci : Ma maîtresse a reconnu
quelle a agi bêtement envers toi et elle voudrait te demander pardon. Pour cette raison viens, je
te prie, chez elle afin quelle puisse le faire selon les règles de la bienséance. JOSEPH suivait
donc la servante dans les appartements de sa maîtresse. Lorsquils arrivèrent, la femme de
PUTIFAR envoya la servante chercher du vin pour JOSEPH. Puis elle sexcusa dans les formes
pour son comportement déplacé envers JOSEPH et elle linvita à boire du vin avec elle, en
signe de pardon. Et lorsque la servante eût apporté le vin, JOSEPH en but un gobelet avec la
femme, puis il dit : Je te pardonne, mais cela doit être clair pour toi que jhonore mon maître
PUTIFAR et, parce quil a mis toute sa confiance en moi, je veux maintenant te quitter et ne
plus revenir dans ces appartements, sauf en sa présence ! Mais elle ne voulait pas le laisser
partir, elle le retenait par son manteau. Alors JOSEPH devait tirer pour se libérer delle et courir
dehors, mais la femme avait si bien agrippé le manteau que le fermoir de lépaule sétait ouvert
et que le manteau lui était resté dans les mains. Elle criait ensuite très fort, appelant au secours.
Et, lorsque ses serviteurs arrivaient, elle disait que JOSEPH avait voulu la séduire mais quelle
sétait défendue et quelle avait crié très fort, il avait alors pris la fuite en lui laissant son
manteau. Elle dit aussi la même chose à son mari lorsquil rentra à la maison. PUTIFAR - qui
faisait plus confiance à sa femme quà son intendant - fit mettre JOSEPH en prison.
Dans sa détresse, JOSEPH pria DIEU pour avoir de laide. DIEU écouta sa prière, et peu de
temps après le surveillant des prisons fit de JOSEPH le geôlier. Et cest ainsi que dans cet
endroit-là il fut très bien traité.
Mais il arriva que le grand échanson et le grand panetier se rendent tous deux coupables de tromperie envers leur seigneur, le roi d'Egypte. Le grand échanson servit à son seigneur un vin de qualité inférieure alors qu'il avait demandé au négociant de
facturer ce vin au prix d'un vin de première classe. Et la différence de prix entre un vin cher de première classe et le vin bon marché de qualité inférieure, il l'avait partagée avec le négociant. Quant au grand panetier, il avait utilisé une farine avariée
pour faire les pains du palais et ceux du clergé, et malgré tout il en avait exigé le prix fort. Naturellement les prêtres en avaient été incommodés, de même que le goûteur du roi.
Le roi d'Egypte fit emprisonner les deux dignitaires dans la même prison, celle où JOSEPH était geôlier. Et c'est ainsi que le commandant de la garde ordonna à JOSEPH de servir les deux dignitaires du roi jusqu'à ce que le roi ait rendu la sentence du jugement. Et il en fut ainsi.
Un matin JOSEPH trouva dans leur cellule commune les deux dignitaires de très mauvaise humeur. Lorsqu'il leur demanda quel est leur désir, ils répondirent: "Chacun de nous a eu un rêve tout à fait spécial, pourtant personne ici ne peut nous les expliquer.
" JOSEPH dit: "Chaque rêve n'est pas aussi important qu'il exige une explication. Pourtant si DIEU le veut, cela peut se faire. Racontez-moi donc vos rêves!" Ainsi le grand échanson raconta le premier: " J'ai rêvé que je voyais devant moi un cep de vigne
qui portait trois sarments. La vigne bourgeonnait, puis des fleurs s'épanouissaient, et tout de suite après des grappes de raisins mûrissaient. Je cueillais ces grappes et les pressais dans la coupe du pharaon, puis je tendais cette coupe au pharaon pour
qu'il la boive." Alors JOSEPH, sous l'influence d'un esprit saint, lui expliqua son rêve: "Trois sarments signifient trois jours; cela va durer encore trois jours, puis le pharaon va se souvenir de tes bons services passés. Il va te rappeler à sa cour et te
pardonner. Il te rétablira dans ton ancienne fonction et tu lui serviras de nouveau le vin comme avant. Alors pense à moi et intercède auprès de lui en ma faveur, afin qu'il me fasse sortir d'ici!"
Quand le grand panetier entendit comment JOSEPH expliquait agréablement le rêve du grand échanson, il raconta aussi son propre rêve: "J'ai rêvé que je portais sur ma tête trois corbeilles pleines de petits pains qui étaient destinés au roi, mais alors une
multitude d'oiseaux descendaient du ciel et mangeaient tout ce qui se trouvait dans les corbeilles." Ce rêve, JOSEPH l'expliqua également sous l'influence d'un esprit saint: "Trois corbeilles signifient trois jours; cela va durer encore trois jours, puis
le pharaon va se souvenir de toi et de ce que tu lui a fait ainsi qu'au clergé. Alors il va d'abord te faire pendre, puis ensuite décapiter, et les oiseaux du ciel vont dévorer ton corps."
Et il en fut ainsi, conformément aux explications que JOSEPH avait données des rêves: Trois jours plus tard, le jour de son anniversaire, le pharaon se souvint de son échanson, il lui pardonna et le rétablit dans son ancienne fonction. Les prêtres du temple
rappelèrent au pharaon les méfaits de l'ancien grand panetier et exigèrent pour celui-ci une sévère punition. Et le pharaon le fit pendre, puis décapiter ensuite, et il laissa les oiseaux du ciel dévorer sa chair.
Comme tout alla de nouveau bien pour lui, le grand échanson oublia vite JOSEPH. Et ainsi ce dernier dû encore rester pendant quelque temps en prison. DIEU lui apprenait l'humilité.
Sept années plus tard, il arriva que le roi dEgypte ait des rêves tout à fait particuliers :
Dans son premier rêve, il se trouvait au bord du Nil. Il voyait sortir des flots du fleuve sept belles vaches grasses qui venaient sur la rive pour y brouter lherbe épaisse. Puis sept vaches laides et maigres succédaient aux vaches grasses, elles se plaçaient
à côté des belles vaches grasses et les mangeaient. Sur ces images le pharaon se réveillait. Pourtant peu après il se rendormait et voyait dans son second rêve sept beaux épis pleins sur une tige, et après cela sept épis vides et desséchés qui se
développaient et engloutissaient les sept épis pleins.
Ces rêves avaient effrayé le pharaon, car il pressentait quils avaient une grande signification pour son pays. Cest pourquoi il faisait venir tous les savants, prêtres et interprètes de rêves que comptait lEgypte pour quils lui expliquent ces rêves.
Mais personne ne pouvait lui donner une explication satisfaisante. Alors le grand échanson se souvint de JOSEPH et il raconta au pharaon ce qui était arrivé, à lui ainsi quà lancien grand panetier, et comment JOSEPH leur avait alors expliqué très justement
leurs rêves. Car ensuite tout était arrivé ainsi quil lavait prédit. A ces mots le pharaon demanda à voir JOSEPH.
Cest ainsi quon amena JOSEPH chez le pharaon. Le pharaon dit à JOSEPH : Qui es-tu et pourquoi es-tu dans ma prison ? - Noble pharaon dEgypte, jai été vendu dune façon injuste par mes propres frères à un de tes marchands desclaves. Cest de
cette manière que je suis venu chez le général de ta garde personnelle dont la femme voulait me séduire. Et comme je ne voulais pas aller à lencontre de lhonneur de mon seigneur PUTIFAR, sa femme me calomnia et mon seigneur me fit emprisonner. Ainsi tu
serais venu injustement en prison ? Je peux à peine le croire, je connais très bien PUTIFAR, cest un homme juste ! - Ah ! noble pharaon, comment un homme peut-il voir la vérité si la femme quil aime plus que tout au monde trompe son cur et
son intelligence? Tu peux avoir raison, de telles choses arrivent très souvent. Alors bien, on me dit que tu peux expliquer les rêves. Peux-tu aussi expliquer mes rêves ? - Noble pharaon, lhumain JOSEPH ne peut pas expliquer les rêves, toutefois le DIEU
SUBLIME qui est plus haut que tout a suscité tes rêves et lesprit saint qui me conduit ma indiqué que tu as eu des rêves importants. Donc, si tu le veux, je ten prie raconte-moi tes rêves, et avec laide de cet esprit saint je te les expliquerai.
Le pharaon était surpris par un tel discours, il lui raconta tout de même avec empressement ses rêves. Alors JOSEPH parla sous linfluence de lesprit saint : Les deux rêves ont la même signification. DIEU a révélé à pharaon ce quIL veut faire avec lEgypte:
sept vaches grasses ou sept épis gras signifient sept années fastes pour lEgypte, après cela suivent sept vaches maigres ou sept épis vides, cela veut dire sept années de famine. Par conséquent, le pharaon devra être aussi sage que possible et pendant
les sept années grasses exiger de chacun de ses sujets un cinquième de leur récolte. Il devra laccumuler dans ses magasins à grain. Et de même
pour le cinquième de la viande, il devra la faire sécher pour la conserver. Ceci afin quensuite, pendant la famine, il ny ait pas seulement le peuple dEgypte qui puisse bien vivre, mais que tous les peuples des environs puissent encore acheter de la
nourriture en Egypte. Pharaon devra placer à la tête de son peuple un homme sage qui mettra tout en uvre et qui veillera à ce quon se tienne scrupuleusement aux instructions de DIEU. Ainsi lEgypte ira bien.
Alors le pharaon parla : Tu es vraiment guidé et protégé par le SAGE ET SUBLIME DIEU qui a toujours veillé sur mon peuple pour quil proclame sa foi en La Lumière. A quel homme plus sage que toi pourrais-je confier une telle fonction ? A partir de maintenant
tu seras mon remplaçant et tu prendras en mon nom les instructions qui sont pour le bien de mon peuple. Mais lunique chose que jexige de toi, cest que tu me reconnaisses comme le vrai roi dEgypte ainsi que la loi lexige. Après cela le pharaon
retira de son doigt sa bague à cacheter en or et la glissa au doigt de JOSEPH. Il le fit vêtir du lin blanc le plus fin, lui posa sur le visage son masque dor et mit autour de son cou sa chaîne en or. Le pharaon donna à JOSEPH le titre de Sauveur du monde et
le fit monter dans un deuxième char à côté du sien pour défiler devant le peuple. Et le héraut cria au peuple : Jetez-vous à terre
car le noble pharaon dEgypte et son héritier légal défilent devant vous !
Ainsi DIEU élève devant les yeux des humains ceux qui sont humbles dans leur cur et qui LUI donnent toujours lhonneur.
JOSEPH était maintenant lhéritier légal du pharaon dEgypte. Il avait ainsi le droit, au nom du pharaon, de décider du sort du pays.
Et ainsi que le pharaon lavait rêvé et que JOSEPH lavait ensuite fort justement interprété, lEgypte connaissait sept années grasses. Alors JOSEPH exigeait du peuple dEgypte une contribution dun cinquième du blé et dun cinquième de la viande. Et
malgré tout le peuple vivait encore toujours dans labondance. Les magasins à grains de lEgypte se remplissaient à vue dil et on stockait la viande séchée et du vin lourd et sucré dans les caves. Lorsque suivirent les sept années maigres et que la famine fit
irruption, JOSEPH ouvrit les magasins à grains et les caves fraîches et fit répartir aux égyptiens le blé, la viande et le vin, et cest ainsi quil ny eut pas de pénurie. Alors les hommes des pays limitrophes où la pénurie était indescriptible vinrent
en Egypte pour acheter blé, viande et vin. Et JOSEPH leur vendit tout ce qui était superflu pour le peuple égyptien.
Ayant été chargés par leur père dacheter en Egypte du blé, ainsi que de la viande et du vin pour leur tribu, les frères de JOSEPH sy rendirent également. Seul BENJAMIN navait pas pris part au voyage, car JACOB ne voulait pas le laisser partir pour éviter
de perdre encore le second fils de RACHEL. Cest ainsi que les fils de LIA furent conduits devant leur frère pour négocier avec lui. Pourtant ils ne le reconnurent pas, car il portait le masque dor du pharaon.
De plus, JOSEPH utilisait un interprète pour sentretenir avec eux. Les fils de LIA sinclinèrent profondément devant JOSEPH, après quoi ils formulèrent leur demande. Mais JOSEPH leur dit quils sont des espions et bien quils clament leur innocence, il
les fit arrêter et emprisonner. Après trois jours, il fit venir les frères, il leur donna blé, vin et viande séchée et les laissa repartir à la maison, cependant il garda SIMEON comme otage. Il leur ordonna de revenir en emmenant avec eux leur plus jeune frère
pour montrer quils ne sont vraiment pas des espions et que leurs allégations étaient justes. Les frères rentrèrent tristement à la maison.
Lorsque JACOB entendait ce que ses fils avaient dû subir en Egypte, il sanglotait et criait vers le ciel : Ô DIEU, pourquoi abandonnes-TU ton serviteur, quai-je fait pour que TU me tortures ainsi ? Je Ten supplie, ne menlève pas en plus BENJAMIN !
Pourquoi JOSEPH devait-il mourir si tôt ? Et à présent même SIMEON est en captivité ! Ô SEIGNEUR, je Ten supplie, aie pitié ! Ne punis pas les fils pour les fautes de leur père ! Alors il retourna dans sa tente et ne voulut plus voir personne. Fatigué, il
sallongea sur sa couche. Pourtant il ne pouvait trouver le sommeil. Au lieu de cela, il vit avec son il spirituel une silhouette lumineuse qui sapprochait et lui donnait à boire quelque chose qui avait un goût merveilleux. Après cela, il se sentit fortifié. La silhouette lumineuse se retira.
Alors JACOB vit sapprocher de lui une silhouette diabolique qui voulait, dans un hurlement horrible, se jeter sur lui. Pourtant à présent JACOB se trouvait dans la lumière, tout comme la silhouette lumineuse davant, et lêtre diabolique rebondissait
carrément contre la lumière. Lêtre infernal disparaissait en hurlant de rage. Maintenant la silhouette lumineuse réapparaissait et JACOB reconnaissait en elle un ange de DIEU qui, une épée de feu à la main, se plaçait à son côté pour le protéger. Alors il
voyait au loin ses fils debout et au milieu deux se trouvaient JOSEPH et BENJAMIN, et la lumière qui rayonnait deux deux protégeait les dix autres. Et tous les esprits infernaux qui essayaient de leur nuire rebondissaient contre la lumière. Cependant
derrière les douze frères se trouvait un autre ange avec une épée de feu. Et la lumière de feu qui rayonnait de celle-ci faisait hurler de douleur les esprits de lenfer. Et lorsquils recevaient en plus un coup de cette épée, ils senfuyaient en hurlant.
Alors JACOB savait que DIEU protègerait ses fils, de même quIL lavait toujours protégé, et ses pères avant lui. Il savait aussi à présent que JOSEPH devait encore être en vie, et son cur ressentait une grande joie et de la tristesse en même temps, car
il se doutait que ses autres fils étaient coupables de la disparition de JOSEPH. Ainsi il laissa repartir les frères pour lEgypte, et après que JUDA se soit porté garant pour la sécurité de BENJAMIN, il lenvoya avec eux.
Les frères de JOSEPH repartaient vers lEgypte pour y acheter à nouveau du blé, du vin ainsi que de la viande séchée. Cette fois ils avaient emmené des cadeaux pour que le fondé de pouvoir du pharaon soit indulgent envers eux et quil libère vraiment leur
frère SIMEON.
Exactement comme la première fois on les conduisit chez JOSEPH, le mandataire du pharaon ; et exactement comme la première fois les fils de LIA ne reconnurent pas leur frère ; car exactement comme la première fois JOSEPH portait le masque dor du pharaon et
il utilisait un traducteur pour sentretenir avec ses frères.
Les frères sinclinèrent profondément devant JOSEPH et lui remirent les cadeaux apportés. Alors JUDA dit à JOSEPH : Noble intendant du plus noble pharaon, je voudrais à présent te présenter ici notre plus jeune frère. Son nom est BENJAMIN. Tu avais exigé
de le voir ici pour avoir une preuve que nous disons bien la vérité et que nous ne sommes pas des espions. Puisque ceci est maintenant fait, aie la gentillesse de libérer notre frère SIMEON ! JOSEPH était bouleversé lorsquil revoyait, après tant de longues
années, son petit frère BENJAMIN. Celui-ci avait entre temps atteint exactement le même âge que lui JOSEPH avait quand ses frères lavaient vendu. JOSEPH pouvait à peine parler tant il était ému. Alors il fit un signe de la main à ses serviteurs qui
amenèrent SIMEON quon avait fait attendre dans la pièce à côté. Ensuite les serviteurs lui enlevèrent les cordes qui lui liaient les mains. Les frères sen réjouirent et tous lembrassèrent. Alors JOSEPH invita ses frères à
venir manger dans sa maison le soir même, ce qui les étonna beaucoup. Cependant ils se présentèrent à lheure convenue.
On leur servit alors un repas merveilleux, durant lequel il y eût de la musique et des danses. La disposition des convives autour de la table était telle que les frères étaient placés en fonction de leur âge, et JOSEPH se trouvait à côté de BENJAMIN, ce qui
étonna à nouveau beaucoup les frères. Après le repas, JOSEPH leur donna encore du blé, du vin, de la viande et des dattes séchées pour la route, puis il quitta la pièce. Il ordonna à ses serviteurs de rendre à chacun des frères une part de largent quils
lui avaient payé, en le déposant sur le dessus de leurs sacs, et dy ajouter encore pour le plus jeune des frères son propre gobelet dargent. Et il en firent ainsi.
Les frères étaient à peine montés à cheval, et alors quils allaient partir, les serviteurs de JOSEPH accouraient, se plaçaient devant eux et arrêtaient les chevaux en les retenant par la bride. Les frères étaient à nouveau conduits devant JOSEPH qui leur
faisait dire par le traducteur : Vous avez mangé mon pain et bu mon vin, vous avez mangé ma viande et mes dattes, et pourtant vous mavez volé ! Alors JUDA demandait à voir son sac. On ouvrait celui-ci et la bourse avec largent se trouvait sur le dessus.
Excuse-moi seigneur, je ne sais pas comment cela a pu arriver, comment cet argent est de nouveau dans mon sac, mais cest ton argent, je ten prie reprends-le ! Cest ce que JUDA dit à JOSEPH en lui tendant la bourse. Les autres frères voulurent faire de même mais JOSEPH leur fit dire par
le traducteur : Je ne veux pas largent, mais je veux celui de vous qui a mon gobelet dargent dans son sac ! Et il ordonna aux serviteurs douvrir tous les sacs. Ainsi ils trouvèrent le gobelet dargent dans le sac de BENJAMIN. Alors JUDA commença à trembler
et éclata en sanglots : Oh ! seigneur, je ten supplie ne garde pas mon plus jeune frère ici, car si je ne ramène pas cet enfant à la maison, mon vieux père va mourir de chagrin ! Bouleversé et avec une voix étouffée, JOSEPH répondait à présent
dans la langue même de ses pères : Mon vieux père vit-il donc encore ? Comment va-t-il donc ? Les frères étaient effrayés et ne savaient que répondre. Après avoir renvoyé tous les égyptiens, JOSEPH enleva son masque dor et parla dans les larmes : A
présent nayez plus peur ! Je suis JOSEPH votre frère. Je suis ici parce que ce chemin de la souffrance, par lequel jai dû passer, était pour moi inévitable, car DIEU en avait ainsi décidé. Par conséquent, nayez plus peur, mais dites-moi plutôt comment va mon
vieux père, vit-il donc encore ? Puis il les embrassa tous lun après lautre,
mais tout particulièrement BENJAMIN. Seulement alors ils arrivaient à croire quil était leur frère. Après leur avoir raconté toute son histoire, ils les renvoya chez leur père. Il leur donna de précieux cadeaux pour le père et leur demanda de revenir
et damener JACOB avec eux. Car lui JOSEPH voulait prendre soin deux tous.
Cest ainsi que les frères retournèrent chez leur père JACOB. Et lorsquils lui racontèrent ce quils avaient vécu avec JOSEPH, il voulut à peine les croire, car tout cela lui paraissait trop merveilleux. Pourtant lorsquil vit les précieux cadeaux, il sut
quils disaient la vérité. Après cela il remercia DIEU pour laide extraordinaire quIL lui a prodiguée alors quil était dans la détresse et il LUI demanda SA bénédiction pour le voyage vers lEgypte. Car JACOB pressentait quil ne reviendrait plus jamais
ici. Aussi faisait-il préparer tout le nécessaire pour le voyage. Ses gens devaient emballer tous ses biens et rassembler tous ses troupeaux. Ensuite il alla tuer un jeune agneau parfait et loffrit à DIEU en remerciement pour tout ce quil avait reçu jusqu'à
présent, pour toute la grâce que DIEU lui avait accordée. Et DIEU sen réjouit beaucoup. Et la VOIX DE DIEU tonna très fort afin que tous ceux qui étaient présents puissent lentendre :
Tu es ISRAEL, le militant de DIEU, car tu Mas toujours donné lhonneur et tu as combattu pour MON honneur. Tu as prouvé que tu Mes fidèle et obéissant. Sois béni pour cela ! A partir de maintenant le monde entier te nommera ISRAEL, le militant de DIEU,
et tous tes descendants devront être exactement comme toi, des ISRAELS. Car eux aussi sont tenus dêtre des militants de DIEU. MA bénédiction sera sur toi et tes descendants aussi longtemps quils seront des militants de DIEU. Va maintenant vers lEgypte
et là JE te ferai cadeau dune abondante descendance !
Et il en fut ainsi.
Sur les conseils de JOSEPH et avec lautorisation du pharaon, ISRAEL et les siens sinstallèrent en Egypte, dans la plaine de GOSEN qui était en ce temps-là la région la plus fertile du pays.
Les israélites - comme on nommait maintenant les fils dISRAEL - étaient féconds, se multipliaient et peuplaient la plaine de GOSEN. Les paysans égyptiens qui y vivaient, et quon nommait fellahs, haïssaient les israélites parce que leurs grands troupeaux
pouvaient paître partout, comme le pharaon le leur avait permis. Et ainsi maints fellahs écumaient de rage quand ils voyaient que leurs champs fraîchement labourés et juste ensemencés étaient le jour suivant piétinés par un immense troupeau de bêtes, ou
plus encore lorsque les jeunes tiges étaient broutées prématurément, avant quelles narrivent à maturité, et quainsi toute la moisson se trouvait perdue. La colère quils éprouvaient envers le peuple des bergers - comme on appelait bientôt partout en
Egypte les israélites - grandissait. De génération en génération, les pères égyptiens communiquaient à leurs fils la haine envers les israélites. Ces étrangers nappartiennent absolument pas à la terre dEgypte, et pourtant leur bétail mange le pain de nos
enfants. Le pharaon devrait les renvoyer là-bas, doù ils sont venus ! Comment peut-il autoriser que les enfants de lEgypte soient obligés de vivre dans lindigence alors quil nourrit de son sein des serpents étrangers ? Cest ainsi que sexprimaient
continuellement les riches marchands dEgypte, et cest ainsi que ces paroles arrivèrent un jour jusquaux oreilles du pharaon.
Depuis longtemps déjà cétait un autre pharaon qui gouvernait lEgypte, et celui-là ne voulait plus rien entendre de JOSEPH et de ses actions bénéfiques pour lEgypte. Cétait un homme cruel qui ne sintéressait quà son propre bien-être. Néanmoins il était
évident pour lui quil avait besoin du peuple pour rester pharaon. Cest pourquoi il déclara que les enfants dISRAEL étaient désormais des esclaves égyptiens, qui auraient à peine le nécessaire pour survivre, et qui seraient utilisés sans rémunération
pour la construction dédifices de prestige. Car ce pharaon avait lintention de faire construire une nouvelle capitale dans la contrée de GOSEN, et pour lédifier il lui faudrait beaucoup desclaves, les travailleurs libres coûtant beaucoup trop cher. DIEU
laissait faire cela, car les descendants dISRAEL étaient beaucoup trop à la légère avec leur foi en DIEU. Cest ainsi que maints jeunes israélites se laissaient bien volontiers tromper par les cérémonies voluptueuses quon organisait en lhonneur des
dieux égyptiens. Cependant, suite au décret du pharaon, ils étaient à présent des esclaves et il leur était sévèrement interdit de prendre part à de telles cérémonies. De plus, le peuple israélite devait redevenir plus humble sil voulait demeurer longtemps
encore le PEUPLE DE DIEU. Car ils devaient tous être humbles dans leur cur pour être capables dapprécier les lois que DIEU voulait leur transmettre.
Cependant les israélites ne voulurent pas subir lesclavage et ils projetaient de se révolter. Ce qui arriva aux oreilles du pharaon qui, sans hésiter, exigea quon tue tous les enfants israélites nouveaux-nés du sexe masculin. Et les sbires du pharaon
traversèrent la plaine de GOSEN et tuèrent tous les garçons israélites qui avaient moins de trois ans. Et cela aussi DIEU le laissa faire, car les israélites avaient méprisé trop longtemps la croyance de leurs pères. La souffrance les rendit à nouveau humbles
devant DIEU et les ramena à la vraie foi en LUI.
De ce temps-là, on maria la veuve dun homme de la tribu de LEVI avec le frère de son premier époux, car elle navait pas encore donné un fils à la tribu, mais seulement une fille. Une année plus tard elle donna naissance à un fils. La femme voulait protéger
son enfant des sbires du pharaon, et pour cela elle cacha son fils durant trois mois, mais ce nétait pas possible plus longtemps. Alors elle tressa une petite corbeille de jonc, lenduit de résine et de poix, enveloppa lenfant dans une couverture de
laine, lembrassa dans les larmes et le plaça dans la petite corbeille. La mère supplia DIEU pour avoir SON aide et SA protection pour son fils, puis elle posa la corbeille dans les joncs, au bord du fleuve. Elle fit courir la sur du petit garçon le long
de la berge pour voir ainsi où irait la corbeille.
DIEU avait entendu la prière de la mère de lenfant et il envoya un vent fort qui poussa la petite corbeille en amont du fleuve là où se trouvait justement la fille du pharaon. Elle voulait se baigner dans le Nil, les prêtres du saint fleuve lui ayant
conseillé de le faire pour fortifier sa fécondité. Elle espérait ainsi avoir un enfant de son époux décédé depuis peu. Comme la fille du roi était justement seule dans leau, le vent poussa alors la corbeille de jonc jusqu'à elle. Tout de suite elle saisit
la petite corbeille, louvrit et vit le petit garçon couché dans sa couverture et qui pleurait. Elle remarqua que cétait un très bel enfant et elle crut que les dieux du fleuve avaient exaucé ses prières. Elle retira donc lenfant de sa couverture, le souleva
en lair et sécria à haute voix, afin que tous les domestiques puissent lentendre : Voici MOÏSE, le fils du fleuve, qui est maintenant mon fils puisque je lai retiré de leau. Les dieux du saint Nil ont exaucé mes prières. Honneur et remerciements
pour eux ! Et tous les serviteurs sinclinèrent et rendirent hommage aux dieux du Nil. La sur du petit garçon avait vu de loin comment la fille du roi avait retiré son petit frère de la corbeille. Et, alors quelle sapprochait, elle entendit les serviteurs
de la princesse dire que le garçon est un présent des dieux du Nil et que maintenant on doit chercher une nourrice pour lenfant, puisque la fille du roi na pas elle-même accouché de son enfant et quà cause de cela aussi elle na pas de lait pour
le nourrir. Cest pourquoi la fille se présenta et dit : Si vous avez besoin dune nourrice, je connais une femme israélite qui a accouché mais dont lenfant a été pris par les sbires du pharaon. Et à présent le lait non utilisé incommode beaucoup la
femme. Les serviteurs rapportèrent ces paroles à la princesse qui fit dire à la fille : Amène-moi cette femme, car cest la volonté des dieux que je fasse de cet enfant un souverain dEgypte qui sera fort et puissant. Et le lait de lHEBRA sera bien pour
le prince, car les HEBRAS sont une race tenace. HEBRA était le surnom quon donnait aux enfants dISRAEL, car en ce temps-là HEBRA signifiait berger dans la langue des Egyptiens. Ainsi MOÏSE retourna chez sa mère qui léleva jusqu'à ce quil ait atteint
lâge de cinq ans. Alors la fille du roi le fit amener au palais pour le présenter à la cour comme son fils. Ensuite MOÏSE alla à lécole du temple. Là les prêtres de ON et dISIS linstruisirent dans les sciences et les arts de lEgypte, mais malheureusement
aussi dans les pratiques avec les bas-esprits, car les dieux quils servaient étaient tous en vérité des esprits de lenfer. Mais la mère du garçon priait DIEU, LE suppliant toujours et de nouveau pour avoir SA protection et SON aide pour son fils MOÏSE.
Et DIEU exauçait ses prières et protégeait MOÏSE de tout dommage qui pourrait toucher lesprit, lâme ou le corps.
Puis le vieux pharaon mourut et cest le frère de la princesse qui avait adopté MOÏSE qui devint pharaon. Il aimait MOÏSE autant que son propre fils SETI. Il faisait étudier les deux princes lun à côté de lautre au temple, et tous deux vivaient au palais.
Pourtant SETI haïssait MOÏSE, car il était jaloux de lamour que son père éprouvait pour lui.
MOÏSE était un homme extrêmement sensible qui savait très bien comment sy prendre, non seulement avec les humains, mais également avec les animaux. Par contre, SETI était complètement indifférent aux êtres humains comme aux animaux, il ne sintéressait
quà la richesse matérielle, et tout particulièrement au pouvoir quil exercerait un jour en tant que futur pharaon dEgypte. Cependant, comme il montrait à temps et bien distinctement son mauvais caractère, et tout particulièrement son penchant pour la
cruauté envers les humains et les animaux, son père décida que si SETI ne saméliorait pas considérablement et à court terme il ne serait pas le futur pharaon, mais que ce serait alors MOÏSE. A partir de ce moment-là SETI montra vers lextérieur son meilleur
côté en devenant extrêmement aimable et gentil envers tous, et tout particulièrement envers MOÏSE. Cependant en son intérieur il jurait de se venger de MOÏSE, dune vengeance infiniment cruelle.
MOÏSE était très aimé du peuple dEgypte, cest pourquoi le pharaon lavait chargé de visiter les différentes régions du pays pour sinformer de la prospérité de ses sujets. Cest ainsi que MOÏSE vint dans la plaine de GOSEN où vivaient les israélites. Là
il voyait comment ce peuple accomplissait son travail desclave au service du pharaon, et les enfants dISRAEL lui faisaient pitié.
Comme il savait que la femme qui lavait nourri et élevé jusqu'à lâge de cinq ans habitait cette région, il demanda après elle au surveillant des esclaves, et on lemmena vers une chaumière très pauvre où se trouvait une vieille femme qui se mourrait. En
elle MOÏSE reconnut instantanément celle quil avait aimé affectueusement durant sa première enfance. Jadis, lorsque la fille du vieux pharaon avait voulu le reprendre, il avait pleuré amèrement lorsquil avait dû quitter cette femme. Il avait alors juré
quil senfuirait du palais pour retourner chez elle. Pourtant, en pleurant, elle lavait prié de nen rien faire. Car disait-elle le SEIGNEUR va décider quand et où nous allons nous revoir. Mais je sais assurément que cela va arriver. Et quand lheure sera
venue, mon cher garçon, alors jaurai maintes choses à te dire. Donc, va maintenant avec les gens de la princesse qui veut être ta mère. Aime-la et respecte-la toujours pour cela, mais ne moublie pas, mon enfant ! Et il lavait quittée ainsi, en pleurant, et il ne lavait plus jamais revue.
Avec les années, le souvenir quil gardait delle avait aussi un peu pâli. Et à présent, il la voyait couchée devant lui, sur sa misérable couche de paille. Et bien quelle soit très âgée et quelle ne puisse plus bien voir, la femme savait qui était là,
debout devant sa couche. MOÏSE, cest toi nest-ce-pas ? disait-elle dune voix tremblante. Tu es enfin venu, comme le SEIGNEUR me lavait promis jadis. Alors je te prie, mon cher garçon, écoute-moi bien, car je nai plus beaucoup de temps pour te parler.
MOÏSE, tu nes pas le vrai fils de la princesse. Ce ne sont pas les dieux du fleuve qui tont donné la vie, mais cest moi qui tai mis au monde, et après trois mois et pour te sauver la vie, je tai couché dans une petite corbeille de jonc que jai déposée
sur le fleuve. Et le DIEU SUBLIME DE NOS PERES a dirigé le vent, de sorte que la petite corbeille aille vers la princesse. Elle ta retiré de là et a cru que les dieux du Nil avaient écouté ses prières. Mais cest un non-sens, car cest seulement
lUNIQUE VRAI DIEU DABRAHAM, DISAAC et de JACOB qui peut donner la vie. Tu es donc mon fils MOÏSE ; MYRIAM qui est ici près de moi est ta sur ; et ce jeune homme qui est là est ton plus jeune frère AARON qui est né seulement après que la terrible promulgation
de lancien pharaon ait été levée par lactuel pharaon - promulgation qui exigeait que soient tués tous les garçons nouveaux-nés dISRAEL. Et le peuple dISRAEL est ton peuple MOÏSE ! Tu es un enfant dISRAEL, un hébreu comme disent les égyptiens. Tu
es en vie grâce au DIEU DISRAEL, remercie-LE, comme je lai fait chaque jour de ma vie. Tu peux compter sur LUI et LUI faire confiance quoi quil arrive, IL te guidera. Car le SEIGNEUR est ton berger, IL veillera sur toi ! Puis la mère de MOÏSE expira.
Ses enfants MYRIAM et AARON en larmes sagenouillèrent devant sa couche. MOÏSE, selon la coutume égyptienne resta debout, il fit une courte révérence, puis il sortit, la démarche raide et en retenant ses larmes. Dès quil fut dehors, il accéléra le pas, puis
se mit à courir très vite et alla ainsi jusquau bord du désert. Alors seulement il freina son allure, jusqu'à ce quil sécroule finalement , tout tremblant et en sanglotant. Il était en état de choc et ne savait plus quoi faire. En gémissant il supplia
DIEU : Ô DIEU de tous les dieux, si TU existes vraiment, TOI LE DIEU DISRAEL, TOI qui est LE DIEU de mes pères, alors aide-moi à supporter cela, je Ten supplie ! Alors soudain il se sentit miraculeusement fortifié et consolé. Puis il entendit une voix
douce qui lui parlait : Viens à la maison, frère MOÏSE. DIEU ne ta pas sauvé de la mort en tant que petit enfant et ne ta pas conduit maintenant de nouveau vers nous, pour que tu désespères, mais pour que tu apprennes par lexemple de notre mère et
que tu sois une aide pour nous tous. Ainsi parla MYRIAM, sa sur, qui lemmena de nouveau dans la maison. Là, elle lui raconta plus précisément comment tout sétait passé lorsquil voguait sur le Nil, dans la corbeille de jonc, et comment il arriva
jusquà la princesse. Puis, elle lui recommanda la prudence à légard du pharaon et du prince SETI. Ne leur dis pas qui tu es réellement aussi longtemps que DIEU ne te donne pas un signe, et de même ne parle à personne de ton origine, car cela pourrait
devenir dangereux pour nous tous. MOÏSE promettait dagir de la sorte.
Le lendemain, il vit un surveillant qui frappait un israélite. Plein de rage, MOÏSE intervint et donna au surveillant un tel coup sur la tête que celui-ci sécroula, mort. MOÏSE en fut effrayé et il enfouit rapidement le corps du surveillant dans le sable.
Cependant lisraélite avait pu se relever et il sétait enfui.
Le jour suivant, MOÏSE vit deux israélites qui se querellaient au sujet dune pièce dor quils avaient trouvée dans le sable. Alors il alla vers eux et les pria darrêter leur querelle, puisque tous deux sont des enfants dISRAEL et que, de plus, lor nest
rien dautre quun métal brillant, que lui ne peut pas rassasier, mais que les paroles du SEIGNEUR le peuvent. Alors un des deux hommes lui dit : Il test facile de parler ainsi, puisque tu es riche et rassasié. Quest- ce qui te prend de vouloir te
mêler de nos affaires, peut-être veux-tu nous tuer également, comme tu las fait hier avec légyptien ? A ces paroles MOÏSE prit peur, car il savait à présent que lhomme quil avait sauvé des coups de légyptien avait raconté lhistoire à dautres. MOÏSE
craignait les conséquences de son acte et il décida alors de fuir sans retourner encore une fois au palais. Il dit au revoir à MYRIAM et à AARON et senfuit par le désert, dans le pays de MADIAN.
Cest là que vivaient les descendants dISMAEL qui était le fils quABRAHAM avait eu avec la servante HAGAR. Ces descendants dABRAHAM étaient eux aussi restés fidèles à DIEU et LE priaient, leurs offrandes étant seulement pour LUI. MOÏSE resta quarante
ans à MADIAN. Il y épousa SEPHORA, la fille du cheik JETHRO qui était un fidèle serviteur de DIEU.
MOISE gardait les moutons et les chèvres de son beau-père JETHRO. Cest ainsi, quil arriva un jour avec un troupeau de moutons dans les environs de la montagne HOREB. De ce temps il y avait là un point deau dont la source jaillissait de la montagne. Ce
nétait donc pas étonnant quil y ait au pied de la montagne une petite oasis qui invitait le voyageur à sy arrêter. De là partait une étroite bande de verdure qui allait vers la montagne, et il y avait ici et là des arbustes qui portaient des baies que les
chèvres aimaient particulièrement. Les moutons quant à eux étaient attirés par lherbe, cest pourquoi ils grimpaient dans la montagne jusqu'à la limite de la surface verte. Cétait la fin de laprès-midi, MOISE sétait allongé près du point deau, à
lombre dun dattier. La nuit tombait déjà quand les moutons énervés se mirent à courir vers le bas de la montagne en bêlant bruyamment. Comme MOISE craignait quun animal sauvage ne se trouve dans les alentours, il prit vite du bois sec, alluma un feu et
rassembla ses animaux autour de lui. Alors quil regardait une dernière fois vers la montagne, il aperçut dans la lumière du feu un petit agneau qui était tout en haut, seul sur un pan de rocher, et qui bêlait pitoyablement. Sans hésiter il courut délivrer
lagneau de sa fâcheuse situation.
Lorsquil arriva en haut, il ne vit pas dagneau, mais à cet endroit se trouvait un buisson dépines qui semblait brûler, mais qui pourtant ne se consumait pas. Lorsque MOISE étonné voulut sen approcher, il entendit une voix tonnante qui venait du buisson
dépines et qui lui disait :
« Ne tapproche pas plus près MOISE ! Retire tes souliers, car ce lieu où te tiens est une terre sainte et bénie ! »
MOISE dit : « SEIGNEUR, qui es-TU ? »
« JE suis le DIEU dABRAHAM, dISAAC et de JACOB, JE suis ton DIEU, celui qui ta donné la vie, et qui pour te protéger de la mort ta conduit vers la fille du pharaon dEgypte. JE suis le DIEU qui ta guidé par le désert, pour aller en toute sécurité dEgypte
jusqu'à MADIAN, et qui ta donné à nouveau un foyer. »
Alors MOISE sut que cétait vraiment la VOIX DE DIEU qui lui parlait. Il sagenouilla et couvrit son visage devant DIEU, car il avait honte pour tous les doutes quil avait eus souvent par le passé quant à lexistence de DIEU.
Cependant la VOIX DE DIEU continuait :
« Jai vu la souffrance de mon peuple et Jai entendu ses plaintes. Cest pourquoi JE veux le libérer et le conduire dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel. Et toi, MOISE, tu seras son guide, car JE tai éveillé à la vie pour
cela, pour que tu ME serves sur la terre ! »
« Mais, SEIGNEUR, qui suis-je donc pour avoir laudace de me présenter devant le pharaon et pour libérer les enfants dISRAEL du pouvoir dEgypte ? Le peuple dISRAEL me demandera quel est le nom de celui qui ma envoyé. Que devrai-je alors répondre ? »
DIEU parla :
« JE suis celui qui EST,
JE SUIS,
JE SUIS !
Tu leur diras donc :
le DIEU de vos pères qui EST ETERNEL
ma envoyé vers vous ! »
« Mais ils vont exiger de moi des preuves que le SEIGNEUR mest bien apparu. Que devrai-je faire à ce moment-là ? » Alors la VOIX DE DIEU exigea de MOISE quil jette à terre sa houlette, ce quil fit. Devant ses yeux, la houlette se transforma en un serpent.
MOISE recula, effrayé. Puis la VOIX DE DIEU exigea de MOISE quil prenne le serpent par la queue ; et lorsquil le fit, le serpent se transforma de nouveau en sa houlette de berger. Le SEIGNEUR exigea de MOISE quil fasse de même devant le peuple dISRAEL
afin que celui-ci croit en ses déclarations. Cependant MOISE LUI disait encore : « SEIGNEUR, je ne suis pas un grand orateur et souvent ma langue ne mobéit pas bien. Comment pourrai-je parler aux israélites ? »
Le SEIGNEUR répondit :
« Sois sans craintes puisque JE serai avec toi et que JE tenseignerai ce que tu dois dire. »
Cependant MOISE doutait de la grandeur et de la toute-puissance de DIEU, et ainsi il demanda au SEIGNEUR denvoyer une autre personne pour parler à sa place devant le peuple dISRAEL et devant le pharaon dEgypte.
Alors le SEIGNEUR se fâcha et dit :
« Bien, alors ton frère AARON parlera à ta place, il va se réjouir de pouvoir me rendre ce service. Il ira avec toi devant le peuple dISRAEL et il lui parlera. Quant à toi, prends ton bâton et donne au peuple les preuves quil va te demander ! »
Et il en fut ainsi.
Après la mort de son père, le prince SETI était devenu le pharaon dEgypte ; et, plein darrogance et de cruauté, il régnait depuis lors sur le pays. Il faisait la guerre aux peuples frontaliers de lEgypte et il les soumettait tous. Il fit transporter ces
êtres humains de leur patrie vers lEgypte pour les contraindre à lesclavage. Beaucoup dentre eux furent emmenés dans la plaine de GOSEN où vivait le peuple dISRAEL. Bientôt il ny eut presque plus de place et de nourriture pour les nombreux humains qui
y étaient rassemblés. Pourtant le pharaon ny prêtait guère attention. Au contraire, il faisait enfermer les hébreux - comme on les appelait encore et toujours méchamment - dans douze grands camps, dans lesquels ils étaient maintenus comme des animaux.
Chacun de ces camps hébergeait un des douze clans dISRAEL. Et chaque clan était soumis à un scribe qui avait été mis en place par les égyptiens. Ces scribes étaient tous des lèche-bottes des égyptiens et ils tracassaient les membres de leur propre clan
quand et comme ils le voulaient. Les égyptiens les laissaient faire, pourtant en leur for intérieur ils les méprisaient pour leur comportement.
Le peuple dISRAEL naturellement se réjouissait quand il apprenait la promesse de DIEU de les soustraire à lesclavage. Et lorsque les israélites voyaient quels signes MOISE faisait, sur ordre de DIEU, avec sa houlette de berger, alors ils croyaient MOISE
et AARON.
Pourtant le pharaon ne se laissait pas impressionner par un tel miracle. Lorsque MOISE exigea quAARON jette son bâton et que la houlette de berger devint serpent, il fit appeler des prêtres dON. Ceux-ci jetèrent leurs bâtons qui se transformèrent en serpents.
Pourtant la houlette de MOISE quAARON avait lancée et qui était devenue serpent se précipita sur les autres serpents et les avala, devant les yeux de tous les témoins. Malgré cela, le cur du pharaon resta insensible et il ne voulut écouter ni MOISE,
ni AARON.
Alors le SEIGNEUR envoya de acutes plaies sur lEgypte :
Dabord ce fut leau du Nil qui devint du sang, et dans tout le pays les êtres humains et les animaux eurent à souffrir de la soif. Seul, le peuple de DIEU fut épargné. Avertis par MOISE et AARON, les israélites avaient rempli à temps tous leurs réservoirs
avec de leau pure. Pourtant le pharaon resta obstiné, il ne permit pas au peuple dISRAEL de quitter le pays. Puis vint la plaie des grenouilles : partout dans le pays des grenouilles qui sortaient du Nil bondissaient dans les maisons, et seuls les enfants
dISRAEL en furent épargnés. Néanmoins le pharaon resta obstiné.
Après cela suivirent des moustiques, puis des essaims de mouches, et ensuite la peste des animaux fit irruption. Suivait la plaie des ulcères, et les êtres humains comme les animaux étaient recouverts dulcères formés par une éruption de pustules. Ensuite
venait une grêle si forte comme lEgypte nen avait jamais connue auparavant. Après, ce fut la plaie des sauterelles. Seuls, les enfants dISRAEL étaient à chaque fois épargnés, pourtant à chaque fois le cur du pharaon restait insensible.
DIEU envoya sur lEgypte une éclipse. Pendant trois jours et trois nuits il ny eut plus dans le firmament aucune lumière, mais partout où les fils et les filles dISRAEL vivaient il faisait clair. Alors le pharaon prit peur. Il ordonna à MOISE de partir
avec son peuple, mais les israélites devraient laisser leurs troupeaux en Egypte. Le pharaon savait parfaitement que le peuple dISRAEL serait alors obligé de traverser le désert sans nourriture et que cela le mènerait certainement à sa perte. MOISE naccepta
pas cette proposition et insista po ur que tout le peuple dISRAEL, avec tous ses troupeaux, et toutes ses possessions, quitte lEgypte pour faire dans le désert des offrandes au DIEU TOUT- PUISSANT. Alors le pharaon, fou de rage, cria : « Ote-toi de ma
vue, MOISE, et garde-toi bien de revenir encore une fois devant mes yeux, car si cela devait arriver, ce serait ma propre main qui te tuerait. » MOISE savait alors que le pharaon avait prononcé sa propre arrêt de mort et celui de son peuple. Cest alors
que durant la nuit les anges de la mort traversèrent toute lEgypte, et chaque fils premier né du pays dEgypte mourut, et également le fils du pharaon. Cependant il ne fut fait aucun mal aux enfants dISRAEL. A ce moment-là le pharaon laissa sortir dEgypte
tout le peuple dISRAEL avec ses troupeaux et toutes ses possessions.
Et le peuple dISRAEL sen alla à travers le désert, MOISE et AARON à sa tête, et sous la guidance de DIEU. Ils firent halte à MADIAN et il y laissèrent également paître leurs troupeaux. MOISE grimpa sur la montagne du SINAÏ, et le SEIGNEUR lui transmit
deux tables de pierre sur lesquelles était gravée la LOI DE DIEU.
La LOI DE DIEU, ce sont les DIX COMMANDEMENTS DE DIEU, qui, depuis ce temps-là, sont valables pour tous les êtres humains. Cétait la condition préalable pour que la phase suivante du grand plan de Rédemption de DIEU puisse saccomplir.
Sur la base des DIX COM MANDEMENTS DE DIEU , le peuple de DIEU pouvait et devait être éprouvé. Et cest seulement quand lhumanité serait mûre pour cela que le Rédempteur pourrait naître.
Et cest ainsi que Jésus CHRIST, LE ROI ET LE SEIGNEUR DE LA CREATION vint chez les humains, il vécut parmi eux en accomplissant la VOLONTE DE DIEU, il souffrit et mourut sur la croix. Ensuite il dut combattre en enfer et il triompha sur le souverain de lenfer
et tout son pouvoir.
Depuis lors le chemin vers la lumière est de nouveau libre et les esprits qui remontent - en passant dune vie humaine à une autre vie humaine - suivent ce chemin pour retourner chez eux au Ciel.
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Avec cette dernière partie ne sachève pas seulement le texte « Jésus CHRIST, LE ROI ET LE SEIGNEUR DE LA CREATION » mais aussi les explications du monde des esprits de DIEU sur Internet.
Nous, les esprits de DIEU, nous ne voudrions pas seulement vous dire au revoir mais vous rendre attentif au fait quaucun dentre vous navance dans la vie sans ses anges-gardiens, ses anges-combattants et tous les autres. Aussi, même si vous ne pouvez pas nous voir et nous entendre, nous sommes toujours là quand vous avez
besoin de notre aide.
Que DIEU soit avec vous !
Vos amis du Royaume de DIEU
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Que Dieu soit avec vous ! |
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